Hier mercredi à Meaux, c'est finalement devant 3200 personnes que l'équipe de France U19 a défié son holmologue de l'Espagne, l'une des références mondiales chez les jeunes. Et malgré une belle résistance, les jeunes Tricolores n'ont pu que s'incliner (1-2). Le Lensois Kondogbia et le Monégasque Phojo ont notamment disputé l'intégralité de la partie, de jolis ambassadeurs pour la Ligue 2.

Buts. France : Pogba (90e + 2) ; Espagne : Alcantara (2e), Gimenez (53e).

France : Areola - Digne, Zouma, Umtiti, Phojo - Veretout (Assana, 83e), Pogba (cap.), Kondogbia, N’Gando - M. Doucouré (Rey, 73e), Mayi (Koura, 63e). Entr. : Mankowski.

Espagne : Ortola (Sotres, 46e) - Lopez (Castro, 70e), Puerto (Ayala, 70e), Ramalho, Francisco - Gomez, Alcantara, Delofeu (Niguez, 59e), Fernandez (De Tomas, 68e) - Gimenez, Rodriguez. Entr. : Lopetegui. 

Du côté du Milan AC, la stratégie pour le mercato estival semble clair : recruter des joueurs à un prix défiant toute concurrence. Et pour arriver à leurs fins, les dirigeants rossoneri ont visiblement décidé de miser avant tout sur des éléments libres de tout contrat.

Et c’est à la Fiorentina  que les pensionnaires de San Siro pourraient trouver leur bonheur. Ainsi, comme le révèle le Corriere dello Sport, deux joueurs de la Viola devraient débarquer gratuitement dans le club lombard,Riccardo Montolivo  et Cesare Natali, tous deux libres de tout contrat cet été, devant rejoindre le Milan.

Plus gros salaire d'Amiens cette saison, Benjamin Gavanon ne le sera pas resté très longtemps. En effet, selon nos confrères de France Football, le milieu de terrain de 31 ans vient de résilier son contrat afin de s'engager au Shenzhen Ruby, équipe de D2 chinoise coachée par un technicien français, Philippe Troussier. Gavanon avait déjà participé à dix-neuf matches de Ligue 2 avec les Picards cette saison, pour deux buts.

Michel Seydoux, le président  du club de football  de Lille, champion de France  en titre, s’insurge violemment contre la proposition de François Hollande de créer une tranche à 75% pour les revenus supérieurs à 1 M€. Selon lui, la mesure aboutirait à un scénario catastrophe pour le football français.

Que vous inspire la récente annonce de François Hollande? 
MICHEL SEYDOUX. Au-delà du football, c’est une mesure qui va nuire au talent en général.
Mécaniquement, les gens brillants vont quitter le pays, s’ils estiment qu’on leur prélève trop d’impôts. Et quand un Etat perd ses talents, il s’appauvrit. Je déteste la stigmatisation des classes sociales. Leur argent, les footballeurs le gagnent honnêtement. Et plus ils gagnent, plus ils paient de taxes en France. Tout le monde a hurlé devant le salaire, certes obscène, qu’aurait touché David Beckham s’il était venu au PSG(NDLR : 800000 € brut par mois). Mais il en aurait reversé beaucoup aux impôts. Avec une tranche à 75%, des joueurs comme M. Beckham ne viendront jamais. Et cela fera 0 € d’impôt.

Les footballeurs doivent-ils pour autant ne pas être mis à contribution en période de crise? 
Qui dit cela ? Aucun candidat à la présidentielle ne parle de baisser les impôts. Mais entre un effort logique et des taux d’imposition comminatoires, il y a de la marge! Le plus inquiétant, ce n’est pas pour les joueurs qui ont déjà signé leurs contrats, mais pour les talents de demain. Le cercle vicieux est engagé : les bons footballeurs partiront à l’étranger, les stades vont se vider, et les diffuseurs télé arrêteront de surpayer un spectacle qui ne vaudra plus grand-chose. En temps de crise, le football est plus que jamais important. Il apporte joie et détente.

Si une telle mesure était votée, remettrait-elle en question votre engagement à Lille? 
Evidemment. Si je n’ai plus de spectateurs, je n’arriverais même plus à payer la location de mon nouveau stade. Lille, c’est 200 employés… Au-delà de Lille, le problème est global : à terme, ce serait la mort du football hexagonal. Pourtant, il rapporte beaucoup à la France. Un footballeur, c’est comme un grand acteur. Il est rare, donc bien payé, car il fait des entrées et distrait les gens.

Le Parisien

Ménez ou Ribéry ? tel est la question au vu du match contre l’Allemagne . Un Ribéry râleur totalement à contre-courant et un Ménez percutant qui à beaucoup apporté sur son coté gauche . Laurent Blanc doit commencer à se poser la question de l'utilité de Ribéry dans ce collectif .

Invaincue depuis 1987 face à l’Allemagne, la France a confirmé sa forme du moment en s’imposant 2 à 1 mercredi soir en amical à Brême. A cette occasion, Olivier Giroud a ouvert son compteur chez les Bleus en marquant le premier but tricolore.

Les Allemands entraient bien dans le match, mais c’est pourtant la France qui allait ouvrir le score après 20 minutes de jeu. Servi par Valbuena, Debuchy jouait l’ailier droit de service et adressait un centre parfait pour Giroud, qui du plat du pied gauche ne laissait aucune chance à Wiese, préféré par Neuer dans les buts allemands (0-1, 21e). Le meilleur buteur de Ligue 1 marquait là son premier but sous le maillot tricolore.

Ce but endormait les supporters allemands, mais réveillait leur équipe, qui accélérait subitement et allait mettre à rude épreuve Lloris et la défense française. Le portier tricolore se mettait une première fois en valeur en sortant dans les pieds de Reus (29e), puis en repoussant à bout portant une lourde frappe de Klose (32e). Lloris était même aidé par son poteau sur une tête de Badstuber, le défenseur du Bayern Munich (35e). L’Allemagne se faisait de plus en menaçante et sur un contre mené à 100 à l’heure, Klose mettait encore une fois le portier des Bleus en valeur (41e). Et juste avant la pause, c’est une frappe signée Ozil qui frôlait le but tricolore (45e).

A la pause, Ribéry, victime d’une béquille en première période, devait céder sa place à Ménez. En tout cas, les Bleus revenaient sur la pelouse de Brême avec l’intention de ne pas laisser les Allemands les étouffer et ils y parvenaient jouant les contres à fond, ce qui perturbait la défense germanique. Valbuena était à deux doigts de doubler la mise (63e), mais le joueur de l’OM ratait le cadre sur une reprise, puis étant trop court quelques minutes plus tard sur un service de Ménez (66e).

Les Bleus dominaient et cela se concrétisait sur un centre de Debuchy, encore lui, que Malouda, entré en seconde période, reprenait victorieusement après un cafouillage (0-2, 69e). Ce but mettait un coup de massue sur la tête des joueurs allemands, incapables de trouver la moindre solution, ce qui provoquait même les sifflets des ses supporters. Maitres du jeu en seconde période, les Tricolores géraient sereinement la fin du match. Dans le temps additionnel, l'Allemagne réduisait quand même l'écart par Cacau, sur un service de Müller (1-2, 91e). Cela n'empêchait toutefois pas les Bleus de s'imposer face à l'équipe classée au deuxième rang mondial. Une victoire qui ne préjuge en rien de ce qui se passera dans 100 jours lors de l’Euro, mais qui peut donner de vrais espoirs à la France.

L'équipe de France des moins de 20 ans s'est imposée sans sourciller devant l'équipe de Finlande Espoirs (3-1) ce mercredi en match amical. Les Bleuets menaient 3 à 0 à la pause, après des réalisations du Toulousain Aguemon (11e), de l'Auxerrois prêté à Châteauroux Bourgeois (14e), et du Brestois Martial (43e). Francis Smerecki, qui a effectué de nombreux changements durant cette rencontre, était satisfait de la prestation de ses joueurs. "Mener 3-0 face aux Espoirs finlandais à l'issue des 45 premières minutes, c'est tout de même une performance. (...) Je tire un coup de chapeau à ce groupe qui fait preuve de beaucoup d'enthousiasme et d'un excellent état d'esprit. C'est le plus important", a commenté le sélectionneur des U20 français sur le site de la FFF.

En savoir plus: http://www.sport.fr/football/les-u20-s-imposent-253688.shtm#ixzz1nnvW8irg

La société GIB Sportswear, qui fournit les maillots du Servette, réclame une somme impayée de 237 000 euros et a déposé une demande de mise en faillite du club genevoid, selon le site internet du journal La Tribune de Genève. D'autre part, le journal gratuit 20 minutes et la télévision suisse RTS ont annoncé que le Servette était désormais à vendre. Le président du club, l'homme d'affaires iranien Majid Pishyar, serait à la recherche d'investisseurs, voire de repreneurs. La situation du club, qui ne verse plus les salaires de ses employés et qui accuse de nombreuses factures impayées, est très critique.

Passé de Lens au Real Madrid l'été dernier, Raphaël Varane (18 ans, 5 matchs et 1 but en Liga cette saison) côtoie le haut niveau en Espagne. S'il a l'impression de progresser, le jeune défenseur central refuse toutefois de penser à l'équipe de France A pour l'instant.

"Je ne me prends pas la tête avec ça. J'essaye d'être bon dans un club où je me sens bien, et on verra par la suite", a indiqué l'ancien Lensois, interrogé par RMC.

Varane est pour l'heure un des cadres des Espoirs tricolores.

Dans un rôle de provocateur, qu’il cultive avec un malin plaisir, Vikash Dhorasoo a décidé de répondre aux joueurs et aux dirigeants du football français qui estiment que le changement d’imposition annoncé par François Hollande, s’il était élu, pourrait faire fuir les meilleurs joueurs. Et pour l’ancien footballeur, désormais joueur de poker professionnel, cela n’est pas un problème.

« Je m'en fous du niveau du foot français, moi ce qui m'importe c'est que le quotidien de ceux qui galèrent et qui souffrent parce qu'ils n'ont pas de pouvoir d'achat ou parce qu'ils ne peuvent pas se loger s'améliore. Que les footballeurs soient plus ou moins riches ou qu'ils aillent jouer à Arsenal ou à Manchester United, j'en ai rien à foutre. Et que le niveau de la L1 baisse je m'en fous complètement », a balancé, sur RMC, Vikash Dhorasoo sans prendre de gants.