Le RC Lens est plus que jamais entré dans une période de transition, qui se matérialise pour l'heure par une zone de turbulence. Entre les départs de cadres lors du dernier mercato d'hiver, et les mauvais résultats, l'ambiance est loin d'être au beau fixe dans l'Artois.
Si mathématiquement le RC Lens peut encore ambitionner de décrocher un ticket pour l'Europe à l'issue de la saison, ce n'est plus un objectif prioritaire. L'idée est clairement de préparer la saison prochaine.
Pointé du doigt depuis plusieurs semaines, Will Still va donc devoir mettre le bleu de chauffe et trouver le discours qui permettra de maintenir sous pression ses joueurs, et de faciliter la montée en puissance des recrues hivernale. Et comme dirait l'autre, c'est dans l'adversité que l'on reconnait les bons entraineurs.
Interrogé à ce sujet après le succès du FC Nantes face au RC Lens, Antoine Kombouaré qui connait bien le club artésien pour y avoir été entraîneur de 2013 à 2016, a adressé un message sans équivoque à Will Still.
"J’ai connu pire. Quand on est monté en Ligue 1 (en 2014), non seulement on n’avait pas pu se renforcer mais en plus on avait perdu des joueurs importants qui avaient permis cette montée. Mes meilleurs éléments sont partis, on a dû jouer avec des gamins de la formation du RC Lens. J’ai vécu ça, je suis resté au Racing, j’ai affronté et assumé cette situation avec mon staff. On est entré dans cette collaboration avec un président fantôme qui avait promis des sommes d’argent incroyables. Et on a fait le travail jusqu’au bout. C’est l’histoire que j’ai eu avec le Racing Club de Lens, et je ne l’oublie pas", a t'il déclaré avant de faire la leçon à Will Still.
"Lui, il est au service du club et c’est le président qui prend des décisions, des décisions économiques. C’est le lot des entraîneurs. Si demain, et c’est le cas à Nantes, on me dit qu’il faut vendre des joueurs pour que les joueurs mais surtout que tous les salariés du club soient payés jusqu’à la fin de la saison, il faut le faire. Après, à nous, les entraîneurs, de trouver des solutions pour avoir une équipe compétitive. Mais si ça peut sauver les gens du club, pour que tout le monde soit payé jusqu’au bout de la saison, il n’y a pas le choix."
Si mathématiquement le RC Lens peut encore ambitionner de décrocher un ticket pour l'Europe à l'issue de la saison, ce n'est plus un objectif prioritaire. L'idée est clairement de préparer la saison prochaine.
Pointé du doigt depuis plusieurs semaines, Will Still va donc devoir mettre le bleu de chauffe et trouver le discours qui permettra de maintenir sous pression ses joueurs, et de faciliter la montée en puissance des recrues hivernale. Et comme dirait l'autre, c'est dans l'adversité que l'on reconnait les bons entraineurs.
Interrogé à ce sujet après le succès du FC Nantes face au RC Lens, Antoine Kombouaré qui connait bien le club artésien pour y avoir été entraîneur de 2013 à 2016, a adressé un message sans équivoque à Will Still.
"J’ai connu pire. Quand on est monté en Ligue 1 (en 2014), non seulement on n’avait pas pu se renforcer mais en plus on avait perdu des joueurs importants qui avaient permis cette montée. Mes meilleurs éléments sont partis, on a dû jouer avec des gamins de la formation du RC Lens. J’ai vécu ça, je suis resté au Racing, j’ai affronté et assumé cette situation avec mon staff. On est entré dans cette collaboration avec un président fantôme qui avait promis des sommes d’argent incroyables. Et on a fait le travail jusqu’au bout. C’est l’histoire que j’ai eu avec le Racing Club de Lens, et je ne l’oublie pas", a t'il déclaré avant de faire la leçon à Will Still.
"Lui, il est au service du club et c’est le président qui prend des décisions, des décisions économiques. C’est le lot des entraîneurs. Si demain, et c’est le cas à Nantes, on me dit qu’il faut vendre des joueurs pour que les joueurs mais surtout que tous les salariés du club soient payés jusqu’à la fin de la saison, il faut le faire. Après, à nous, les entraîneurs, de trouver des solutions pour avoir une équipe compétitive. Mais si ça peut sauver les gens du club, pour que tout le monde soit payé jusqu’au bout de la saison, il n’y a pas le choix."
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