Un top devenu flop. Recruté en 2007 par l’Olympique Lyonnais pour 18 millions d’euros, Kader Keïta était censé devenir un atout majeur de l’attaque lyonnaise. Après deux saisons très convaincantes au LOSC, où il aura parfois été irrégulier sur certaines périodes et où son hygiène de vie avait un peu été pointé du doigt, son explosivité et sa technique semblaient taillées pour la Ligue 1. Pourtant, il n’a jamais su pleinement s’imposer à Lyon.
Kader Keïta au LOSC, l'un des meilleurs joueurs de Ligue 1
Entre 2005 et 2007, Keïta a disputé 84 matchs avec Lille, inscrivant 17 buts et délivrant 15 passes décisives. Rapide, imprévisible et capable de fulgurances sur son aile droite, il était un joueur clé sous Claude Puel.
Et si quelques années plus tard, on avait rêvé avec le trio Gervinho - Eden Hazard - Moussa Sow au LOSC, beaucoup estimaient que Kader Keita disposait à l'époque d'un plus gros potentiel que son compatriote Gervinho, lui aussi ailier droit et qui avait rejoint Arsenal après son passage chez les Dogues.
C'est dire tout le bien que l'on pensait de ce Kader Keïta... Un joueur si talentueux, mais quelque peu irrégulier et qui aura malgré tout eu un peu de mal à enchaîner les belles prestations chaque semaine avec le LOSC, entre championnat et Ligue des Champions. Contrairement à Gervinho durant son aventure dans le Nord.
Mais la C1, parlons-en justement... impossible d'oublier ses deux passes décisives lors du succès à Bollaert face à l'AEK Athènes, puis sa masterclass et son but à San Siro face à l'AC Milan (0-2). Idem en Ligue 1, grosse révélation de la deuxième partie de saison en 2005-2006 : on se souvient de l'exploit réalisé à Gerland face au grand OL avec une passe décisive de Abdul Kader Keïta (1-3), mais aussi de son début de saison canon avec le LOSC en 2006-2007, où il inscrivait l'un des plus beaux buts de cette saison lors de la victoire à Rennes sur un exploit individuel (1-2), avant d'enchaîner ensuite dans le derby remporté face au RC Lens dès la deuxième journée au Stadium Nord, avec notamment deux passes décisives pour Peter Odemwingie (4-0).
Les défenseurs lensois de l'époque et Charles Itandje en font encore des cauchemars... Oui, il était danger numéro un aux yeux de tous les adversaires du LOSC durant cet exercice, et incontestablement l'un des meilleurs joueurs de Ligue 1. Et pourtant, on sentait qu'il pouvait encore progresser en soignant un peu plus ses statistiques.
Et si quelques années plus tard, on avait rêvé avec le trio Gervinho - Eden Hazard - Moussa Sow au LOSC, beaucoup estimaient que Kader Keita disposait à l'époque d'un plus gros potentiel que son compatriote Gervinho, lui aussi ailier droit et qui avait rejoint Arsenal après son passage chez les Dogues.
C'est dire tout le bien que l'on pensait de ce Kader Keïta... Un joueur si talentueux, mais quelque peu irrégulier et qui aura malgré tout eu un peu de mal à enchaîner les belles prestations chaque semaine avec le LOSC, entre championnat et Ligue des Champions. Contrairement à Gervinho durant son aventure dans le Nord.
Mais la C1, parlons-en justement... impossible d'oublier ses deux passes décisives lors du succès à Bollaert face à l'AEK Athènes, puis sa masterclass et son but à San Siro face à l'AC Milan (0-2). Idem en Ligue 1, grosse révélation de la deuxième partie de saison en 2005-2006 : on se souvient de l'exploit réalisé à Gerland face au grand OL avec une passe décisive de Abdul Kader Keïta (1-3), mais aussi de son début de saison canon avec le LOSC en 2006-2007, où il inscrivait l'un des plus beaux buts de cette saison lors de la victoire à Rennes sur un exploit individuel (1-2), avant d'enchaîner ensuite dans le derby remporté face au RC Lens dès la deuxième journée au Stadium Nord, avec notamment deux passes décisives pour Peter Odemwingie (4-0).
Les défenseurs lensois de l'époque et Charles Itandje en font encore des cauchemars... Oui, il était danger numéro un aux yeux de tous les adversaires du LOSC durant cet exercice, et incontestablement l'un des meilleurs joueurs de Ligue 1. Et pourtant, on sentait qu'il pouvait encore progresser en soignant un peu plus ses statistiques.
Pourquoi Kader Keïta n'a pas réussi à Lyon ?
Son arrivée à l’OL ne s’est pas déroulée comme espéré. Son jeu explosif s’est heurté à un collectif bien rodé, et il a eu du mal à s’intégrer. En étant à Lille, il avait beaucoup plus de libertés offensives et de possibilité de s'exprimer, d'oser aller provoquer sans cesse les défenses adverses. Tandis qu'à Lyon, on lui demandait d'être davantage impliqué dans le collectif, d'avoir plus de maîtrise et d'aller percuter uniquement dans la zone de vérité.
Malgré quelques performances encourageantes, il n’a jamais trouvé une régularité suffisante pour convaincre le staff de l'Olympique Lyonnais. Avec un transfert à 18 millions d’euros, la pression était immense. Les supporters de l'OL attendaient un impact immédiat, mais son rendement est rapidement devenu insuffisant.
C'était plusieurs crans au dessus à Lyon en terme d'exigences par rapport à Lille, où il était dans un confort en se sachant important pour le LOSC. L'international ivoirien était trop sûr de sa force, mais la concurrence est rude à l'Olympique Lyonnais. Niveau rigueur et sérieux, Kader Keïta c'était tout l'inverse des anciens lillois Eric Abidal, Jean II Makoun ou encore Mathieu Bodmer, qui étaient de vrais bosseurs.
Son transfert restait un gros investissement à l'époque, même pour un club comme l'OL et les supporters l'avaient aussi trop vite pris en grippe. Dommage, et finalement, rester à Lille quelques années de plus dans un club "famille, avec le rôle de superstar, aurait sûrement été la meilleure option pour la suite de sa carrière.
Malgré quelques performances encourageantes, il n’a jamais trouvé une régularité suffisante pour convaincre le staff de l'Olympique Lyonnais. Avec un transfert à 18 millions d’euros, la pression était immense. Les supporters de l'OL attendaient un impact immédiat, mais son rendement est rapidement devenu insuffisant.
C'était plusieurs crans au dessus à Lyon en terme d'exigences par rapport à Lille, où il était dans un confort en se sachant important pour le LOSC. L'international ivoirien était trop sûr de sa force, mais la concurrence est rude à l'Olympique Lyonnais. Niveau rigueur et sérieux, Kader Keïta c'était tout l'inverse des anciens lillois Eric Abidal, Jean II Makoun ou encore Mathieu Bodmer, qui étaient de vrais bosseurs.
Son transfert restait un gros investissement à l'époque, même pour un club comme l'OL et les supporters l'avaient aussi trop vite pris en grippe. Dommage, et finalement, rester à Lille quelques années de plus dans un club "famille, avec le rôle de superstar, aurait sûrement été la meilleure option pour la suite de sa carrière.
Des statistiques décevantes à l'OL
Entre 2007 et 2009, Abdu Kader Keïta aura donc joué 72 matchs sous le maillot lyonnais, en marquant seulement 7 buts et en ne distillant que 6 passes décisives. Un bilan bien en deçà des attentes. Une immense déception pour Jean-Michel Aulas, pourtant habitué à aller chercher les meilleurs talents du LOSC pour son OL durant les périodes de mercato.
En 2009, le board de l'OL décide de le céder à Galatasaray pour 8,5 millions d’euros. En Turquie, il retrouve des sensations, prouvant qu’il avait du talent (10 buts et 14 passes décisives en 39 matchs). Mais son passage à Lyon restera un échec relatif. Il terminera ensuite sa carrière à Al-Sadd au Qatar avant de connaître un dernier passage raté en Hongrie au Honved Budapest en 2013-2014. Puis le natif d'Abidjan raccrochera ensuite les crampons. Finalement, l'Ivoirien aura connu une carrière largement moins prestigieuse que celle de Gervinho. Et pourtant, le talent était bien là !
En 2009, le board de l'OL décide de le céder à Galatasaray pour 8,5 millions d’euros. En Turquie, il retrouve des sensations, prouvant qu’il avait du talent (10 buts et 14 passes décisives en 39 matchs). Mais son passage à Lyon restera un échec relatif. Il terminera ensuite sa carrière à Al-Sadd au Qatar avant de connaître un dernier passage raté en Hongrie au Honved Budapest en 2013-2014. Puis le natif d'Abidjan raccrochera ensuite les crampons. Finalement, l'Ivoirien aura connu une carrière largement moins prestigieuse que celle de Gervinho. Et pourtant, le talent était bien là !
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