Alors que Versailles va affronter ce samedi le RC Lens pour le compte de la Coupe de France, Charles Itandje qui évolue désormais dans le club de national 3, a dans un entretien accordé à So Foot, évoqué son départ des Sang et Or en 2007.
"Je vais vous faire une confidence : mon envie n'a jamais été de quitter Lens. On m'a fait comprendre qu'il fallait que je m'en aille au fur et à mesure de la saison, mais dans le même temps je jouais et on me demandait de la performance. Sauf que quand on est joueur professionnel, qu'on sent qu'on essaie de te pousser pour faire de la place, tu es tout seul pour gérer tes émotions. Tu vis avec et je sais que ça a influé sur mes performances de deuxième partie de saison (2006-2007, N.D.L.R.). J'étais le joueur qui jouait le plus, mais personne n'est jamais venu me voir pour me dire « on va te prolonger » ou « il faudrait que tu trouves une solution » . On ne m'a jamais rien dit. J'ai appris que je quittais Lens quand j'étais en vacances ! C'est une énorme blessure, ah ouais. C'est à ce moment-là que j'ai compris : faut arrêter de me parler de l'amour du maillot, parce que c'est très subjectif. Ça va dans les deux sens et il faut rester lucide par rapport au métier que l'on pratique." a t'il confié.
"Je vais vous faire une confidence : mon envie n'a jamais été de quitter Lens. On m'a fait comprendre qu'il fallait que je m'en aille au fur et à mesure de la saison, mais dans le même temps je jouais et on me demandait de la performance. Sauf que quand on est joueur professionnel, qu'on sent qu'on essaie de te pousser pour faire de la place, tu es tout seul pour gérer tes émotions. Tu vis avec et je sais que ça a influé sur mes performances de deuxième partie de saison (2006-2007, N.D.L.R.). J'étais le joueur qui jouait le plus, mais personne n'est jamais venu me voir pour me dire « on va te prolonger » ou « il faudrait que tu trouves une solution » . On ne m'a jamais rien dit. J'ai appris que je quittais Lens quand j'étais en vacances ! C'est une énorme blessure, ah ouais. C'est à ce moment-là que j'ai compris : faut arrêter de me parler de l'amour du maillot, parce que c'est très subjectif. Ça va dans les deux sens et il faut rester lucide par rapport au métier que l'on pratique." a t'il confié.