Il était encore potache, fils de mineur, quand son professeur d'éducation physique (perspicace) lui posa la question : "Pourquoi n'irais tu pas faire du foot au club de BULLY LES MINES ?". En voilà une bonne idée. Et bim, c'est parti. Chez les minimes, la première année, il remporte le doublé coupe/ championnat. A 15 ans il gagne la Coupe cadets, et voilà que le RC LENS le sollicite. Encore une bonne idée.
Comme quoi, tout est histoire d'opportunité. A l'époque, à LENS, il manquait un ailier gauche, justement son poste. Top là, et le voilà lancé dans le grand bain. C'est incroyable de débuter aussi tôt. Ben oui, et alors, et les études, hein ? Il voulait être professeur d'éducation physique. Il était en terminale, oui monsieur, en terminale. Il jouait les matchs avec les pros le dimanche et le lundi, il roupillait en cours. Et badaboum, il loupera ses examens, à cause du foot.
Et pire, au moment ou il était appelé à jouer au niveau national, à 21 ans, le RC LENS descendait en 2ème division. Gros problème de conscience. Il partira à METZ, à contrecoeur. En voilà une idée. Il y restera 2 ans. Puis il partira ensuite à REIMS. La ça va beaucoup mieux, il y restera d'ailleurs 6 ans (photo ci-dessous).
Et pire, au moment ou il était appelé à jouer au niveau national, à 21 ans, le RC LENS descendait en 2ème division. Gros problème de conscience. Il partira à METZ, à contrecoeur. En voilà une idée. Il y restera 2 ans. Puis il partira ensuite à REIMS. La ça va beaucoup mieux, il y restera d'ailleurs 6 ans (photo ci-dessous).
Mais bon, il regrette sa région natale minière que pourtant tant de gens méprisent. 1976, le voilà de retour à LENS. Quel bonheur ! Il va retrouver ses amis de toujours, les supporters du RACING. 8 ans après, ces derniers ne l'ont pas oublié.
C'est un homme tranquille. Il a du hériter ce calme de son père, un brave mineur qui se rendait aux matchs du RACING sans se presser, à vélo. Lui, il sait qu'il lui est redevable, ainsi qu'à ses frères. Il sait bien que s'il a pu faire des études et une carrière de footballeur, c'est bien grâce à eux. Ben oui, chez les enfants ouvriers de mineurs, les aînés devaient travailler très tôt. Lui, il a eu plus de facilités.
C'est un homme tranquille. Il a du hériter ce calme de son père, un brave mineur qui se rendait aux matchs du RACING sans se presser, à vélo. Lui, il sait qu'il lui est redevable, ainsi qu'à ses frères. Il sait bien que s'il a pu faire des études et une carrière de footballeur, c'est bien grâce à eux. Ben oui, chez les enfants ouvriers de mineurs, les aînés devaient travailler très tôt. Lui, il a eu plus de facilités.
Quelle émotion, lors de son premier match de "retrouvaille" à BOLLAERT. Il s'en souvient encore. Et maintenant, il souffre à l'entraînement. Comme il le dit "Si on ne souffre pas à l'entrainement, on souffre au match, et c'est autrement grave !".
Bien sûr que les lensois l'ont reconnu, ZEBULON, c'est Richard KRAWCZYK !
Richard KRAWCZYK, qui aura eu l'honneur de disputer un match avec les Bleus... ce fut un 23 décembre 1967 lors de France - Luxembourg. Un plaisir pour Papyfoot de vous avoir fait à découvrir ou (re)découvrir cet ancien des Sang et Or, de Noeux-les-Mines, de Reims et de Metz.
Bien sûr que les lensois l'ont reconnu, ZEBULON, c'est Richard KRAWCZYK !
Richard KRAWCZYK, qui aura eu l'honneur de disputer un match avec les Bleus... ce fut un 23 décembre 1967 lors de France - Luxembourg. Un plaisir pour Papyfoot de vous avoir fait à découvrir ou (re)découvrir cet ancien des Sang et Or, de Noeux-les-Mines, de Reims et de Metz.