Le LOSC et les Girondins de Bordeaux ont un gros point commun : Gérard Lopez. Plus qu'un point commun, on pourrait dire un gros point noir ! A deux doigts d'envoyer Lille OSC dans les abysses du football français, "l'équilibriste de la finance" a parfait son oeuvre avec le FCGB.
Relégué en National 2 en raison d'une gestion désastreuse, l'un des monuments du football français tente de se reconstruire tant bien que mal. Mais un énorme boulet risque de compliquer la reconstruction des Girondins : l'inévitable Gérard Lopez.
Ancien actionnaire et président du LOSC au début des années 2000, Luc Dayan qui fut un temps spécialisé dans la restructuration de clubs en difficulté, estime que sans départ de Gérard Lopez, le FCGB aura bien du mal à sortir la tête de l'eau.
"Je suis plus optimiste pour les Girondins de Bordeaux, où il y a théoriquement tout pour relancer la machine, mais seulement si l'actionnaire actuel cède sa place", a t'il confié dans Football Magazine avant d'être plus mesuré.
" Je connais plusieurs personnes, des anciens joueurs du club et des entrepreneurs locaux, qui sont prêts à revenir et même à prendre des risques financiers. Mais tant que Lopez est là, ils ne bougeront pas (…) Contrairement à des villes de foot comme Lens ou Saint-Étienne, où la survie du club est une question vitale, à Lens par exemple, le Crédit Agricole a ressenti l'obligation d'investir dans le club. Bordeaux, en revanche, est une ville bourgeoise où les habitants ont d'autres centres d'intérêt. La remontée peut donc prendre bien plus de temps, surtout si l'osmose entre un propriétaire, qui a déjà montré son incompétence, et l'environnement du club ne se crée pas."
Relégué en National 2 en raison d'une gestion désastreuse, l'un des monuments du football français tente de se reconstruire tant bien que mal. Mais un énorme boulet risque de compliquer la reconstruction des Girondins : l'inévitable Gérard Lopez.
Ancien actionnaire et président du LOSC au début des années 2000, Luc Dayan qui fut un temps spécialisé dans la restructuration de clubs en difficulté, estime que sans départ de Gérard Lopez, le FCGB aura bien du mal à sortir la tête de l'eau.
"Je suis plus optimiste pour les Girondins de Bordeaux, où il y a théoriquement tout pour relancer la machine, mais seulement si l'actionnaire actuel cède sa place", a t'il confié dans Football Magazine avant d'être plus mesuré.
" Je connais plusieurs personnes, des anciens joueurs du club et des entrepreneurs locaux, qui sont prêts à revenir et même à prendre des risques financiers. Mais tant que Lopez est là, ils ne bougeront pas (…) Contrairement à des villes de foot comme Lens ou Saint-Étienne, où la survie du club est une question vitale, à Lens par exemple, le Crédit Agricole a ressenti l'obligation d'investir dans le club. Bordeaux, en revanche, est une ville bourgeoise où les habitants ont d'autres centres d'intérêt. La remontée peut donc prendre bien plus de temps, surtout si l'osmose entre un propriétaire, qui a déjà montré son incompétence, et l'environnement du club ne se crée pas."