À l’issue de la rencontre Reims-Lyon disputée le 28 août dernier (1-1), le président du club rémois, Jean-Pierre Caillot, n'était pas allé de main morte pour pousser un énorme coup de gueule contre l'arbitrage : " Je le répète toutes les semaines, il y a un problème avec l'arbitrage français. Quand j'ai dit à la fin à l'arbitre qu'ils étaient nuls, il l'a noté dans son calepin, donc je serai sûrement suspendu pour cela. " Effectivement il a été suspendu, et pas qu'un peu.
En effet, le dirigeant rémois a été suspendu de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toute fonction officielle jusqu'au 31 décembre 2022. Une lourde sanction qui n'a pas calmée ses ardeurs.
En effet, le dirigeant rémois a été suspendu de banc de touche, de vestiaire d'arbitres et de toute fonction officielle jusqu'au 31 décembre 2022. Une lourde sanction qui n'a pas calmée ses ardeurs.
Dans un entretien accordé à L'Equipe, Jean-Pierre Caillot a déclaré ne pas regretter ses propos, et en a même profité pour en rajouter une couche sur l'arbitrage, qui selon lui n'évolue pas comme il devrait évoluer.
"L'arbitrage n'est pas cohérent d'un arbitre à l'autre, ni d'un stade à l'autre. Que ce soit pour les penalties ou les cartons rouges, les mêmes causes ne créent pas les mêmes effets et il y a un total manque de psychologie. Je leur ai dit que je regrettais vraiment l'évolution de nos relations avec les arbitres, qui sont malheureusement de plus en plus robotisés. J'ai reçu beaucoup de messages de l'opinion publique, de joueurs et de présidents me disant que j'étais courageux de clamer tout haut ce qu'ils pensent tout bas depuis des années. Cette sanction confirme simplement à mes yeux qu'on ne retient que la forme et qu'on ne s'attaque pas à la genèse du vrai problème, qu'il y a des sujets tabous et que je ne vois pas trop comment les choses vont évoluer. Avec l'arrivée de CVC, on est en train de repenser le produit football. C'était l'occasion que tout le monde se remettre en question. Dans tous les groupes de travail mis en place à la Ligue, le seul qui n'avance pas, c'est le dossier de l'arbitrage..." a déclaré Caillot.
"L'arbitrage n'est pas cohérent d'un arbitre à l'autre, ni d'un stade à l'autre. Que ce soit pour les penalties ou les cartons rouges, les mêmes causes ne créent pas les mêmes effets et il y a un total manque de psychologie. Je leur ai dit que je regrettais vraiment l'évolution de nos relations avec les arbitres, qui sont malheureusement de plus en plus robotisés. J'ai reçu beaucoup de messages de l'opinion publique, de joueurs et de présidents me disant que j'étais courageux de clamer tout haut ce qu'ils pensent tout bas depuis des années. Cette sanction confirme simplement à mes yeux qu'on ne retient que la forme et qu'on ne s'attaque pas à la genèse du vrai problème, qu'il y a des sujets tabous et que je ne vois pas trop comment les choses vont évoluer. Avec l'arrivée de CVC, on est en train de repenser le produit football. C'était l'occasion que tout le monde se remettre en question. Dans tous les groupes de travail mis en place à la Ligue, le seul qui n'avance pas, c'est le dossier de l'arbitrage..." a déclaré Caillot.