C'était l'une des principales informations d'hier: le départ de Julien Stéphan après une série de mauvais résultats qui ont vu le Stade Rennais chuter à la neuvième place de la Ligue 1. Le jeune technicien de 40 ans a présenté sa démission, estimant ne plus avoir la force de renverser la situation en Bretagne.
Après avoir stabilisé les rennais dans le haut du tableau en offrant aux supporters des moments d'émotions rares, son départ a été très commenté. L'ancien journaliste de Canal + et M6 Denis Balbir a été amené à donner son avis sur son départ et toutes les critiques qui se sont abattues.
« Ce lundi matin, Julien Stéphan a démissionné de son poste d'entraîneur du Stade Rennais après la quatrième défaite de rang des Bretons (face à Nice vendredi). C'est un petit coup de tonnerre. Ces derniers temps, Julien Stéphan a pris beaucoup de coups. Plus que de raisons même... (...).
Après avoir stabilisé les rennais dans le haut du tableau en offrant aux supporters des moments d'émotions rares, son départ a été très commenté. L'ancien journaliste de Canal + et M6 Denis Balbir a été amené à donner son avis sur son départ et toutes les critiques qui se sont abattues.
« Ce lundi matin, Julien Stéphan a démissionné de son poste d'entraîneur du Stade Rennais après la quatrième défaite de rang des Bretons (face à Nice vendredi). C'est un petit coup de tonnerre. Ces derniers temps, Julien Stéphan a pris beaucoup de coups. Plus que de raisons même... (...).
Denis Balbir estime que Julien Stéphan n'est pas le prétentieux Mourinho
"A en lire certains, Julien Stéphan avait « pris le boulard ». Il était trop ambitieux, trop omniprésent. Pour très bien connaître Guy Stéphan et pour avoir rencontré Julien lorsqu'il était beaucoup plus jeune, je n'y crois pas une seconde. Je ne vois pas quelqu'un issu de cette famille prendre un boulard surdimensionné ou se prendre pour le nouveau José Mourinho. C'est dingue comme il a pu passer de l'étiquette « d'entraîneur d'avenir » à « entraîneur pourri » aux yeux de certains influenceurs... Ne comptez pas sur moi pour aller dans le sens de ces analyses réductrices.
Peut-être que le mal est ailleurs, qu'il est dans chaque joueur, dans le collectif rennais, dans une peur qui les fait déjouer. En tout cas, je n'ai pas eu le sentiment qu'il y a eu une fronde du vestiaire pour conduire au départ de Stéphan. S'ils l'ont été, c'est vraiment par derrière. Je ne crois pas en cette explication. Pour moi, quelque chose s'est déréglé à Rennes tout simplement".
Peut-être que le mal est ailleurs, qu'il est dans chaque joueur, dans le collectif rennais, dans une peur qui les fait déjouer. En tout cas, je n'ai pas eu le sentiment qu'il y a eu une fronde du vestiaire pour conduire au départ de Stéphan. S'ils l'ont été, c'est vraiment par derrière. Je ne crois pas en cette explication. Pour moi, quelque chose s'est déréglé à Rennes tout simplement".
Denis Balbir estime que les entraîneurs sont toujours jugés
"Mettre toute la responsabilité sur le dos de Julien Stéphan, je trouve que c'est facile. Les joueurs sont trop protégés. Quand les coachs valsent, ils se défaussent toujours. Que ce soit à Saint-Etienne, à Rennes ou à Nantes. Ce sont toujours les entraîneurs qui paient les pots cassés à la fin. Aujourd'hui, le coach à la mode par exemple, c'est Franck Haise au RC Lens. Son équipe a des résultats, c'est un génie. Je suis prêt à prendre les paris que s'il perd quatre matches de suite, on aura droit aux mêmes réflexions que pour Stéphan et qu'on lui trouvera des défauts. Sincèrement, laissons les entraîneurs travailler au lieu de les juger".
Julien Stéphan n'a visiblement pas fini d'être soutenu.
Julien Stéphan n'a visiblement pas fini d'être soutenu.