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Real Madrid - PSG : les 7 symboles d'une remontada peut-être plus grave que le Barça - PSG de 2017 !


Vendredi 11 Mars 2022 11:30 - écrit par


Pas plus spectaculaire bien entendu tant le Barça - PSG de 2017 reste encore unique et indépassable. Mais parce que ce PSG 2021-2022 était sur le papier deux, trois fois supérieur à la version 2017, parce que les leçons du passé semblaient avoir été apprises et retenues, cette remontada acte III paraît plus insoutenable que celle d'il y a cinq ans. La preuve par sept...



1 - Mercato. Ce PSG-là a recruté Messi, Sergio Ramos, Wijnaldum, Donnarumma et Hakimi. Autrement dit, le sextuple Ballon d'or et ancien capitaine du Barça, l'ancien capitaine du Real Madrid, l'un des meilleurs milieux d'Europe, le meilleur joueur du dernier Euro, et probablement l'actuel meilleur latéral droit. Il ne pouvait pas viser autre chose que la victoire finale.

En 2017, le Paris-SG avait recruté Unai Emery, triple vainqueur de la Ligue Europa. Mais il avait finalement raté ses choix de joueurs avec Krychowiak, Jesé, Ben Arfa, Meunier et Lo Celso. Facile à dire après coup mais ce casting-là n'était visiblement pas fait pour guider le PSG vers les étoiles.

2 - Le PSG était en totale maîtrise de sa première mi-temps durant le match retour. La déconfiture en 16 minutes chrono en deuxième période n'en est que plus dure pour les supporters...

3 - A la 78e minute après le troisième but de Benzema, le Paris-SG n'a jamais su se relever et repartir de l'avant. Pratiquement aucune situation ou occasion valable. Comme si la défaite avait été acceptée alors qu'il restait plus d'un quart d'heure à jouer. Et de vieux démons à ne surtout pas réveiller !

4 - Pochettino n'a pas eu le nez creux. Lorsque Keylor Navas a été titulaire en huitièmes de finale de C1, le Real Madrid a gagné le trophée en 2016, 2017, et 2018. Le PSG a joué la finale en 2020 et la demi-finale en 2021. Lorsqu'il a été remplaçant, Keylor Navas a été sorti en huitièmes de finale en 2019 contre l'Ajax avec le Real. Et cette année en 2022 contre son ancien club.

5 - Plus la remontada se répète, plus c'est grave. Les leçons du passé ne sont pas apprises, et donc pas retenues !

6 - Plus il y a de cadres, de joueurs aguerris, plus c'est grave.

7 -  Plus il y a de bourdes, plus c'est grave. Kévin Trapp et Kurzawa contre le Barça. Thilo Kehrer et Buffon contre Manchester United. Donnarumma et Marquinhos contre le Real Madrid. Pire, la bourde de Marquinhos est survenue 11 secondes après l'engagement du deuxième but. Inadmissible dans une affiche planétaire de Ligue des Champions. Dans le cas du Paris-SG, ça commence vraiment à faire  beaucoup...
 



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