Quand il arrive à NANTES, Henri MICHEL est séduit. Un véritable chasseur de buts, avec la ruse et les coups de pattes mortels d'un puma qui serait l'affût, à la lisière des 18 mètres !
A la fois physique et souple, avec sa moustache, il ressemble un peu à BERDOLL (pour les fans vintage). En bon argentin, il n'a pas son pareil pour se faire oublier, et surgir soudain à la limite du hors-jeu et prendre 4 ou 5 mètres à son garde du corps.
A la fois physique et souple, avec sa moustache, il ressemble un peu à BERDOLL (pour les fans vintage). En bon argentin, il n'a pas son pareil pour se faire oublier, et surgir soudain à la limite du hors-jeu et prendre 4 ou 5 mètres à son garde du corps.
Pas facile pour un argentin de venir s'installer en France. C'est à Cannes en 1972 que cette idée lui est venue. Il était l'avant-centre de l'équipe Junior qui avait perdu 2-1 face au BRESIL en finale. Il avait marqué le but argentin.
En 1972, il venait de quitter ses parents avec lesquels il travaillait aux champs, dans la province de SANTE FE pour devenir pensionnaire de la "candela" (centre de formation de BOCA JUNIOR). En 1974 il a été transféré au RACING de BUENOS AIRES. Dans cette nouvelle ville, il était un peu désorienté. Il sera bien heureux de revenir à SANTA FE. Il avait alors comme coéquipier LUQUE !
En 1972, il venait de quitter ses parents avec lesquels il travaillait aux champs, dans la province de SANTE FE pour devenir pensionnaire de la "candela" (centre de formation de BOCA JUNIOR). En 1974 il a été transféré au RACING de BUENOS AIRES. Dans cette nouvelle ville, il était un peu désorienté. Il sera bien heureux de revenir à SANTA FE. Il avait alors comme coéquipier LUQUE !
1976-1977 sera sa meilleure saison. Mais voilà, un mauvais tacle va lui couper ses ligaments externes. Opéré, il ne pourra pas participer au MUNDIAL. Puis est arrivé BUDZINSKI...
Au FC NANTES, il devra batailler. On se souvient de la rivalité avec Eric PECOUT pour le numéro 9. Il remportera cependant la Coupe de France en 1979 et le titre en 1980. Avant de signer à MONACO.
Au FC NANTES, il devra batailler. On se souvient de la rivalité avec Eric PECOUT pour le numéro 9. Il remportera cependant la Coupe de France en 1979 et le titre en 1980. Avant de signer à MONACO.
Ceux qui ont une bonne vue, l'auront déjà reconnu... à MONACO, il aura la lourde tâche de faire oublier le grand Delio ONNIS. Un peu déçu de son expérience à NANTES, ou il n' a pas eu assez de temps de jeu. A MONACO, il sera heureux, et s'entendra bien avec Jean PETIT. Il inscrira 18 buts durant cette saison. Ce qui n'empêchera pas les dirigeants monégasques de lui rendre sa liberté à la fin de la saison.
On le retrouvera en 1981 à MONTPELLIER. C'est le souvenir que l'on gardera de VICTOR TROSSERO, mort à trente ans.