Un rapide retour à l'enfance. Profession des parents : bouchers de campagne. Du coup, il se lève à 3 heures du matin pour accompagner son père dans ses tournées quotidiennes. Son domicile : Sail-sous-Cousan. Pour vous aider, nous sommes à 30 kilomètres de St Etienne.
Question football, il a commencé très tard. Il jouait dans son village pour le plaisir et un jour GARONNAIRE est venu le voir de St Etienne. Résultat... recalé. Il remerciera toujours Manu FERNANDEZ qui va sauver le coup. Il poussera notre joueur à prendre une licence amateur à l'ASSE.
Il habite alors à St CHAMOND ou il travaille comme fraiseur dans une usine.
Pour ceux qui souhaitent voir ou revoir les épopées, il en était... (Epopée 1966-1968 par exemple)
Mais n'hésitez pas à voir tous les épisodes, sous la rubrique Papyfoot...
Question football, il a commencé très tard. Il jouait dans son village pour le plaisir et un jour GARONNAIRE est venu le voir de St Etienne. Résultat... recalé. Il remerciera toujours Manu FERNANDEZ qui va sauver le coup. Il poussera notre joueur à prendre une licence amateur à l'ASSE.
Il habite alors à St CHAMOND ou il travaille comme fraiseur dans une usine.
Pour ceux qui souhaitent voir ou revoir les épopées, il en était... (Epopée 1966-1968 par exemple)
Mais n'hésitez pas à voir tous les épisodes, sous la rubrique Papyfoot...
Sa première expérience en D1... un accident. Agé de 18 ans, arrive l'armée. Mais pas de bataillon de Joinville pour ce "sous-doué", mais les 11ème chasseurs alpins à NICE. C'est l'époque de "l'Algérie". Après 3 mois de classe il aurait dû partir pour la "pacification" (on ne disait pas le mot "guerre" à l'époque). Il perdra beaucoup de ses amis durant cette période.
Son commandant était passionné de sport. Du coup, il est resté en France. Retour à St ETIENNE, il va faire une rencontre qui va complètement changer sa vie : Jean SNELLA. SNELLA fera de lui un joueur et plus tard, BATTEUX fera de lui un entraîneur.
Il n'était pas particulièrement doué, mais sa volonté était immense. Jean SNELLA va l'encourager, et l'invitera à venir à n'importe quelle heure au stade : "je te préparerai un maillon et un ballon neufs". Oui un SNELLA compréhensif, mais attention, il n'a que 20 ans, et il y a aussi l'usine. L'entraînement le matin, et le travail jusqu'à 22 heures avec des semaines de 45 heures... il avait un ami à l'usine qui n'hésitait pas à le remplacer quand il fallait, pour qu'il puisse s'entraîner. Ses amis... tous des ouvriers !
Passer professionnel, pourquoi pas, mais il voulait s'en assurer à 25 ans. Quitter l'usine, il faut être sûr de son coup...
Il sera gâté en tant que joueur : 4 titres de champion, 2 coupes de France assorties du doublé, champion de D2 et international.
Ci-dessus, champions en 1966, il est entre BOSQUIER et POLNY...
Son commandant était passionné de sport. Du coup, il est resté en France. Retour à St ETIENNE, il va faire une rencontre qui va complètement changer sa vie : Jean SNELLA. SNELLA fera de lui un joueur et plus tard, BATTEUX fera de lui un entraîneur.
Il n'était pas particulièrement doué, mais sa volonté était immense. Jean SNELLA va l'encourager, et l'invitera à venir à n'importe quelle heure au stade : "je te préparerai un maillon et un ballon neufs". Oui un SNELLA compréhensif, mais attention, il n'a que 20 ans, et il y a aussi l'usine. L'entraînement le matin, et le travail jusqu'à 22 heures avec des semaines de 45 heures... il avait un ami à l'usine qui n'hésitait pas à le remplacer quand il fallait, pour qu'il puisse s'entraîner. Ses amis... tous des ouvriers !
Passer professionnel, pourquoi pas, mais il voulait s'en assurer à 25 ans. Quitter l'usine, il faut être sûr de son coup...
Il sera gâté en tant que joueur : 4 titres de champion, 2 coupes de France assorties du doublé, champion de D2 et international.
Ci-dessus, champions en 1966, il est entre BOSQUIER et POLNY...
Et puis la tuile... la blessure. Une tendinite qui guérit mal. Opération, rééducation, reprise puis rupture totale du tendon. De nouveau opération. 20 mois après la 1ère opération, il va rejouer, mais c'était compliqué. Il savait bien que HERBIN le faisait jouer pour lui faire plaisir. Il n'avait plus sa place, SYNAEGHEL était bien meilleur que lui.
Le président ROCHER lui a alors proposé un poste de technicien au club, mais lui avait envie de jouer. C'est comme ça qu'il a accepté la proposition de LYON. Une fin de carrière en demi-teinte à l'OL...
Au niveau international, il aura 2 sélections, dont celle-ci face à l'ESPAGNE le 17 octobre 1968 à LYON. Pas content, les espagnols sont passés par là (photo ci-dessus).
Le président ROCHER lui a alors proposé un poste de technicien au club, mais lui avait envie de jouer. C'est comme ça qu'il a accepté la proposition de LYON. Une fin de carrière en demi-teinte à l'OL...
Au niveau international, il aura 2 sélections, dont celle-ci face à l'ESPAGNE le 17 octobre 1968 à LYON. Pas content, les espagnols sont passés par là (photo ci-dessus).
Ensuite, il y aura cette brillante carrière d'entraîneur : LYON, surtout BORDEAUX (photo ci-dessus), MONTPELLIER, NANCY. Et au cas où vous ne l'auriez pas reconnu, si je vous dis 1998... vous me répondez ?
Merci AIME JACQUET !