"Nous sommes arrivés au milieu d'un projet qui n'est pas le notre. (...). C'est différent d'arriver comme Thomas Tuchel ou Unai Emery en début de saison, avec la possibilité d'établir une stratégie d'avant- saison, de pouvoir changer les choses. (...). A partir de ce moment, l'année prochaine, on pourra me juger". Voici ce qu'a affirmé Mauricio Pochettino il y a quelques jours au Parisien. Si tout entraîneur aime récupérer une équipe en début de saison pour la planifier, recruter selon les besoins observés, la phrase du technicien de 49 ans interpelle tout de même. Surtout quand on est sur le banc de l'impatient PSG.
Parce que le PSG veut des résultats et vite
D'abord parce qu'il vient pour remplacer un Thomas Tuchel qui ne faisait plus l'unanimité chez Leonardo. Pochettino a été amené pour son travail réalisé à Tottenham couronné par une finale de Ligue des Champions il y a deux ans. Très coté, il se devait donc d'être testé au PSG d'autant qu'il y a joué et même été capitaine. Ce passé-là compte beaucoup.
Paris le rapatrie pour avoir des résultats immédiats. Il doit être ce Monsieur qui va insuffler ce choc psychologique qui fera que le PSG marchera à nouveau sur la France voire sur l'Europe. Il est en tout cas impensable qu'il fasse moins bien que son prédécesseur. Parce que le PSG est impatient et veut des résultats tout de suite. Dans le cas contraire, il prendra la porte comme tout le monde avant lui.
Paris le rapatrie pour avoir des résultats immédiats. Il doit être ce Monsieur qui va insuffler ce choc psychologique qui fera que le PSG marchera à nouveau sur la France voire sur l'Europe. Il est en tout cas impensable qu'il fasse moins bien que son prédécesseur. Parce que le PSG est impatient et veut des résultats tout de suite. Dans le cas contraire, il prendra la porte comme tout le monde avant lui.
Parce qu'il a un groupe qui peut gagner la C1
Le PSG a connu beaucoup de blessures et de forfaits liés au Covid-19 cette année, c'est un fait et cela s'entend. Après une finale de C1 jouée et donc une fin de saison épuisante, il a fallu ré-attaquer aussitôt la saison et les joueurs étaient mentalement et physiquement essorés. Mais un Bayern a connu pareille situation et fait encore une très belle saison malgré quelques doutes qui ont subsisté.
Sur le papier, le PSG a encore un gros effectif de nature à rejouer une finale de Ligue des Champions. Même si les défenseurs latéraux ne sont guère rassurants, il a un grand gardien, un milieu de haut niveau et une attaque de feu. Même si un entraîneur arrive toujours avec ses plans, ses idées et certains joueurs, Mauricio Pochettino a ce qu'il faut à toutes les lignes pour que ce PSG-là brille. Comment pourrait-il faire croire à quiconque qu'il ne soit pas capable de gagner le titre en Ligue 1 même face à un Lille solide ? Comment faire croire à quiconque que le PSG ne dépend pas de lui-même en Ligue 1 ?
Sur le papier, le PSG a encore un gros effectif de nature à rejouer une finale de Ligue des Champions. Même si les défenseurs latéraux ne sont guère rassurants, il a un grand gardien, un milieu de haut niveau et une attaque de feu. Même si un entraîneur arrive toujours avec ses plans, ses idées et certains joueurs, Mauricio Pochettino a ce qu'il faut à toutes les lignes pour que ce PSG-là brille. Comment pourrait-il faire croire à quiconque qu'il ne soit pas capable de gagner le titre en Ligue 1 même face à un Lille solide ? Comment faire croire à quiconque que le PSG ne dépend pas de lui-même en Ligue 1 ?
Même si...
Mauricio Pochettino est un homme intelligent. Il sait qu'aujourd'hui le temps en football n'existe plus. Il faut des résultats immédiats. C'est cruel mais c'est comme ça et il en est parfaitement conscient. Bien sûr que dans le fond il a certainement raison: ce n'est jamais facile d'arriver en plein milieu de saison. Certains grands entraîneurs n'acceptent pas certains postes pour cela. Après tout le génial Ancelotti est arrivé en janvier 2012 et a abandonné la première place au profit de Montpellier alors que son prédécesseur Antoine Kombouaré a été viré champion d'automne.
On ne jettera pas la pierre à l'argentin s'il prend la porte contre le Bayern et qu'il termine deuxième de Ligue 1. Mais au vu des moyens colossaux du PSG, il ne pourra pas empêcher certains jugements. Il ne sera pas remercié en juin, mais des critiques existent déjà sur les résultats d'une rare ambivalence. C'est le football d'aujourd'hui. C'est les moeurs d'aujourd'hui. Et Monsieur Pocchetino savait tout cela en venant sur le banc éjectable du PSG.
On ne jettera pas la pierre à l'argentin s'il prend la porte contre le Bayern et qu'il termine deuxième de Ligue 1. Mais au vu des moyens colossaux du PSG, il ne pourra pas empêcher certains jugements. Il ne sera pas remercié en juin, mais des critiques existent déjà sur les résultats d'une rare ambivalence. C'est le football d'aujourd'hui. C'est les moeurs d'aujourd'hui. Et Monsieur Pocchetino savait tout cela en venant sur le banc éjectable du PSG.