Le président du LOSC, Olivier Létang, n'a pas mâché ses mots lors de sa dernière conférence de presse concernant la situation financière alarmante du football français. Ses déclarations interviennent dans un contexte particulièrement tendu, alors que la Ligue 1 traverse une nouvelle crise liée aux droits TV.
"C'est une situation COMPLEXE et qui DURE", a déclaré Létang, soulignant l'équilibre financier précaire de nombreux clubs français qui marchent sur des oeufs. Cette sortie médiatique fait écho aux récents rapports de la DNCG, qui ont révélé des pertes cumulées astronomiques pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 lors de la saison 2022/2023.
Le dirigeant lillois a appelé à une introspection collective : "Nous, le football français, devons nous poser les BONNES QUESTIONS parce qu'on a un championnat de haut niveau." Cette réflexion semble plus que nécessaire, alors que la dépendance aux revenus télévisuels et aux ventes de joueurs fragilise l'ensemble de l'écosystème du football professionnel français.
Létang a notamment pointé du doigt les difficultés à commercialiser les droits TV du championnat : "Pourquoi on arrive pas à vendre nos droits TV ? Nous devons être beaucoup mieux organisés." Cette question est d'autant plus cruciale que DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1, menace actuellement de ne pas verser en totalité l'échéance de 70 millions d'euros prévue (seulement 35M€ ont été versés).
Le président du LOSC a également souligné l'urgence de la situation pour certains clubs : "La situation actuelle de certains clubs est très difficile. Nous avons besoin d'une issue positive, mais il y a urgence pour ces clubs." Cette déclaration fait écho aux craintes exprimées par Philippe Diallo, président de la FFF, qui a évoqué la possibilité que certains clubs cessent leurs activités d'ici la fin de la saison.
Face à ces défis, Létang appelle à une réorganisation profonde du football français. Ses propos rejoignent ceux de Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, qui a récemment qualifié le modèle économique actuel de "mort".
Alors que la Ligue de Football Professionnel (LFP) tente de trouver des solutions à court terme, notamment en puisant dans son fonds de réserve pour payer les clubs, il apparaît clairement que des réformes structurelles seront nécessaires pour assurer la pérennité du football professionnel français.
La réunion prévue début mars par la FFF pour "réfléchir à un modèle économique plus pérenne" s'annonce donc cruciale. Elle devra aborder non seulement la question des droits TV, mais aussi celle de la maîtrise des masses salariales et de la diversification des sources de revenus des clubs.
"C'est une situation COMPLEXE et qui DURE", a déclaré Létang, soulignant l'équilibre financier précaire de nombreux clubs français qui marchent sur des oeufs. Cette sortie médiatique fait écho aux récents rapports de la DNCG, qui ont révélé des pertes cumulées astronomiques pour les clubs de Ligue 1 et Ligue 2 lors de la saison 2022/2023.
Le dirigeant lillois a appelé à une introspection collective : "Nous, le football français, devons nous poser les BONNES QUESTIONS parce qu'on a un championnat de haut niveau." Cette réflexion semble plus que nécessaire, alors que la dépendance aux revenus télévisuels et aux ventes de joueurs fragilise l'ensemble de l'écosystème du football professionnel français.
Létang a notamment pointé du doigt les difficultés à commercialiser les droits TV du championnat : "Pourquoi on arrive pas à vendre nos droits TV ? Nous devons être beaucoup mieux organisés." Cette question est d'autant plus cruciale que DAZN, le diffuseur principal de la Ligue 1, menace actuellement de ne pas verser en totalité l'échéance de 70 millions d'euros prévue (seulement 35M€ ont été versés).
Le président du LOSC a également souligné l'urgence de la situation pour certains clubs : "La situation actuelle de certains clubs est très difficile. Nous avons besoin d'une issue positive, mais il y a urgence pour ces clubs." Cette déclaration fait écho aux craintes exprimées par Philippe Diallo, président de la FFF, qui a évoqué la possibilité que certains clubs cessent leurs activités d'ici la fin de la saison.
Face à ces défis, Létang appelle à une réorganisation profonde du football français. Ses propos rejoignent ceux de Jean-Marc Mickeler, président de la DNCG, qui a récemment qualifié le modèle économique actuel de "mort".
Alors que la Ligue de Football Professionnel (LFP) tente de trouver des solutions à court terme, notamment en puisant dans son fonds de réserve pour payer les clubs, il apparaît clairement que des réformes structurelles seront nécessaires pour assurer la pérennité du football professionnel français.
La réunion prévue début mars par la FFF pour "réfléchir à un modèle économique plus pérenne" s'annonce donc cruciale. Elle devra aborder non seulement la question des droits TV, mais aussi celle de la maîtrise des masses salariales et de la diversification des sources de revenus des clubs.