OM : Payet pousse un énorme coup de gueule !


Jeudi 16 Décembre 2021 12:40 - écrit par Rédaction JF



Si sur le terrain la Ligue 1 nous régale cette saison, dans les tribunes la donne est bien différente. Après de nombreux mois dans des stades vides en raison de l'épidémie de la Covid-19, on pouvait d'attendre à une vraie fête pour le retour des supporters. Et pourtant cette fête a régulièrement été entachée par des violences dans les tribunes

En effet, on ne compte plus les matchs dans lesquels on a assisté à des jets de projectiles, des débordements de supporters, etc ... . Une violence qui est devenue récurrente et qui ternit l'image du foot. 

Dimitri Payet réclame une réponse forte de l'Etat contre les violences dans les stades de foot

Il est donc temps que des mesures très fortes soient prises pour stopper pour cela. Dans une tribune dans Le Monde, le capitaine de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet, qui a fait l'objet de deux agressions de supporters depuis le début de saison, dont celle lors de OL - OM, a poussé un énorme coup de gueule et réclame une réponse forte de l'Etat contre ses violences qui polluent les stades de foot. 

« Depuis la reprise du championnat de Ligue 1, des scènes de violence se multiplient dans les stades. J’en ai été la victime la plus médiatisée, même si je ne suis pas le seul à avoir été agressé d’une façon particulièrement lâche et inacceptable. Je tiens à dire que si j’ai souhaité écrire cette lettre, ce n’est pas pour une histoire de communication ou à la demande du club. Il n’y a ni vice ni calcul de ma part, je n’ai pas la volonté de mettre la pression sur quiconque, je m’en fous de ça, d’autant que je n’ai plus aucun intérêt personnel dans cette histoire. Je veux juste essayer d’apporter un point de vue. Car je reste quand même la première victime des incidents de Nice et de Lyon, ce qui me donne un peu de légitimité. J’aimerais que la réunion interministérielle sur la violence dans les stades [prévue ce jeudi 16 décembre] ne soit pas sans lendemain. » a déclaré Dimitri Payet avant de poursuivre.

« Je ne vais pas refaire le match de la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP), on a tout entendu avant, pendant et après. Je veux rester digne, contrairement à ceux qui ont fait allusion au fait qu’après tout, je ne devais pas être « si blessé que cela ». Ou encore, et ce sont parfois les mêmes, ceux qui voulaient que je reprenne ma place sur le terrain après avoir pris une bouteille en plein visage. En fait, j’ai été autant blessé par la bouteille que par l’impression d’être le responsable des violences et de l’arrêt du match. Je dis stop ! Y en a marre. J’en ai marre que chacun mette son grain de sel sans apporter le début d’une solution. Désolé, mais il faut le dire, ce n’est pas le préfet qui se trouve sur le terrain, ni le procureur, ni le délégué de la Ligue, ni les présidents de Nice, de Lyon ou de Marseille. »