Homme fort de ce début de saison de l'Olympique de Marseille, Dimitri Payet confirme sa bonne dynamique de la fin de saison dernière. Auteur de 5 buts et une passe décisives en 5 matchs de Ligue 1 cette saison, le milieu offensif de 34 ans est en train de prouver à se détracteurs qu'il n'est pas cramé.
Dans un entretien accordé à L'Equipe, Dimitri Payet s'est livré sans filtre sur son début de saison ; sur les incidents qui ont émaillé la rencontre OGC Nice - OM ; sur les tensions avec André Villas-Boas et sa relation avec Jorge Sampaoli ; ou encore sur le départ de Florian Thauvin.
Dans un entretien accordé à L'Equipe, Dimitri Payet s'est livré sans filtre sur son début de saison ; sur les incidents qui ont émaillé la rencontre OGC Nice - OM ; sur les tensions avec André Villas-Boas et sa relation avec Jorge Sampaoli ; ou encore sur le départ de Florian Thauvin.
Payet dénonce le manque de sévérité de la commission de discipline de la LFP envers l'OGC Nice
"(Silence.) Je pense que oui. C'est ce que j'ai dit à la commission de discipline. Je n'ai pas pris une bouteille à la 75e minute contre Nice. Tout ce qui s'est passé avant, c'est normal ? Les incidents n'ont pas commencé là. Ensuite, ça fait six ans que je tire les corners à l'OM. Je sais ce que c'est. Ça fait six ans que je prends des projectiles. Mais on ne m'avait jamais touché comme ça. (...) Si je reste allongé, je me dis que je vais en prendre plus dans la gueule. Après, si je ne me relève pas, le match, on le gagne 3-0. Je peux sortir avec une minerve et l'histoire, elle est réglée. Mais ma réaction est humaine. Au vu des décisions qui ont suivi (2) et des événements qu'il y a eus ensuite sur d'autres terrains, on ne va jamais s'en sortir. (...) Ce match à Nice était l'occasion de mettre un terme à tout ça. Mais les sanctions de la commission de discipline n'ont pas été à la hauteur. Et ça s'est vu ensuite", a t'il confié avant d'évoquer l'exemple de la Premier League.
" J'ai joué en Angleterre, j'ai vu comment ça se passait là-bas. Il n'y a pas de négociations possibles. C'est tolérance zéro et l'histoire est réglée. Le mec sait ce qu'il risque, le club qui ne sait pas gérer les supporters le sait aussi. Je pensais vraiment qu'il y aurait un truc fort après Nice et qu'on allait arrêter de rigoler. Les supporters, et je parle aussi des nôtres, il faut qu'ils sachent qu'ils peuvent pénaliser leur équipe et l'image de leur club. Mais il faut attendre quoi ? Qu'il se passe quelque chose d'encore plus grave ? Ce sera trop tard."
" J'ai joué en Angleterre, j'ai vu comment ça se passait là-bas. Il n'y a pas de négociations possibles. C'est tolérance zéro et l'histoire est réglée. Le mec sait ce qu'il risque, le club qui ne sait pas gérer les supporters le sait aussi. Je pensais vraiment qu'il y aurait un truc fort après Nice et qu'on allait arrêter de rigoler. Les supporters, et je parle aussi des nôtres, il faut qu'ils sachent qu'ils peuvent pénaliser leur équipe et l'image de leur club. Mais il faut attendre quoi ? Qu'il se passe quelque chose d'encore plus grave ? Ce sera trop tard."
Dimitri Payet regretterait presque le retour d'Arkadiusz Milik
Interrogé ensuite sur le retour d'Arkadiusz Milik, Dimitri Payet a livré un discours assez étonnant et peu enthousiaste. En effet, le réunionnais a confié s'être régalé dans ce rôle de faux 9.
"Franchement, je me suis régalé en faux 9 parce que j'avais une liberté totale. Je pouvais jouer où je voulais, je n'étais pas scotché sur la défense centrale adverse, je touchais beaucoup de ballons."
"Franchement, je me suis régalé en faux 9 parce que j'avais une liberté totale. Je pouvais jouer où je voulais, je n'étais pas scotché sur la défense centrale adverse, je touchais beaucoup de ballons."
Dimitri Payet confirme des désaccords avec André Villas-Boas
Questionné ensuite sur sa relation compliquée avec André Villas-Boas, notamment juste avant l'éviction du technicien portugais, Dimitri Payet a confirmé des désaccords avec l'ex coach de l'OM.
"Il y a eu des désaccords, c'est arrivé avant et ça arrivera encore avec d'autres entraîneurs. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a eu une rupture. (...) Il faut savoir me prendre. Je ne suis pas quelqu'un de facile, même si j'ai l'impression qu'avec le temps je m'adoucis. Mais c'est vrai que j'ai un caractère assez fort et que ça a pu se tendre à certains moments.", a confié Payet dont la relation avec Jorge Sampaoli est semble t'il différente.
"En fait, on s'est parlé une fois et on n'aura pas besoin de le refaire. Il m'a juste demandé d'être moi-même et d'être heureux."
"Il y a eu des désaccords, c'est arrivé avant et ça arrivera encore avec d'autres entraîneurs. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'il y a eu une rupture. (...) Il faut savoir me prendre. Je ne suis pas quelqu'un de facile, même si j'ai l'impression qu'avec le temps je m'adoucis. Mais c'est vrai que j'ai un caractère assez fort et que ça a pu se tendre à certains moments.", a confié Payet dont la relation avec Jorge Sampaoli est semble t'il différente.
"En fait, on s'est parlé une fois et on n'aura pas besoin de le refaire. Il m'a juste demandé d'être moi-même et d'être heureux."
Payet s'en contrefiche du départ de Thauvin
Interrogé également sur le départ de Florian Thauvin avec qui il n'était pas en bons termes, Dimitri Payet a été plutôt cash en laissant entendre qu'il en avait strictement rien à faire : "Franchement ? Je n'y pense pas. Il est parti."