Défait à domicile (1-2), hier (samedi), par une équipe de Brest en pleine bourre depuis plusieurs semaines, l'Olympique de Marseille a montré deux visages lors de cette rencontre de la 17e journée de Ligue 1.
Très séduisant lors de la première période, l'OM pensait tenir le match par le bon bout grâce notamment à l'ouverture du score de Gerson. Mais la seconde période fut d'un tout autre acabit. Moins présents dans l'intensité, les hommes de Jorge Sampaoli ont laissé des espaces au Stade Brestois qui a su en profiter en plantant deux buts par l'intermédiaire de Romain Faivre et Franck Honorat. Deux buts qui ont permis au SB29 de revenir du Stade Vélodrome avec les 3 points.
Très séduisant lors de la première période, l'OM pensait tenir le match par le bon bout grâce notamment à l'ouverture du score de Gerson. Mais la seconde période fut d'un tout autre acabit. Moins présents dans l'intensité, les hommes de Jorge Sampaoli ont laissé des espaces au Stade Brestois qui a su en profiter en plantant deux buts par l'intermédiaire de Romain Faivre et Franck Honorat. Deux buts qui ont permis au SB29 de revenir du Stade Vélodrome avec les 3 points.
L'intensité, la force et le point faible du système de jeu voulu par Sampaoli
Comment expliquer les deux visages de l'Olympique de Marseille ? Les propos de l'entraîneur de Brest, Michel Der Zakarian, peuvent apporter un premier élément de réponse.
" On est une équipe qui défend, peut-être, mais on a marqué à chaque match. On était venus pour bien défendre et les contrer. En contre-attaque, on a été très bons en deuxième période. En première, on n’arrivait pas à se projeter vers l’avant. On joue le maintien. On n’a pas le budget de l’OM. Il y a un mois et demi on était en grosse difficulté. À la pause je leur ai demandé d’être plus actifs. On a monté l’intensité, on a mieux récupéré et mieux utilisé le ballon. On savait qu’il y aurait des espaces et on aurait pu marquer un troisième but. C’est une grosse deuxième période de notre part. Restons les pieds sur terre, continuons à bien travailler collectivement et les individualités ressortiront comme ce soir (samedi). Aujourd’hui on a un bon état d’esprit et on est récompensés. " a déclaré MDZ.
Pour résumer, la tendance s'est inversée grâce à la plus grosse intensité mise par le Stade Brestois lors de la deuxième période, corrélée à une baisse de régime de l'OM. Et c'est justement la limite du système Sampaoli. Un système très exigeant physiquement qui peut être très perméable dès que le curseur de l'intensité baisse. C'est ce qu'il s'est passé hier avec Brest qui aurait pu tuer le match à plusieurs reprises en seconde période.
Le système Sampaoli réside en la capacité des joueurs marseillais à répéter les efforts et à rester lucide dans le replacement. Et c'est à la fois sa force et son point faible.
" On est une équipe qui défend, peut-être, mais on a marqué à chaque match. On était venus pour bien défendre et les contrer. En contre-attaque, on a été très bons en deuxième période. En première, on n’arrivait pas à se projeter vers l’avant. On joue le maintien. On n’a pas le budget de l’OM. Il y a un mois et demi on était en grosse difficulté. À la pause je leur ai demandé d’être plus actifs. On a monté l’intensité, on a mieux récupéré et mieux utilisé le ballon. On savait qu’il y aurait des espaces et on aurait pu marquer un troisième but. C’est une grosse deuxième période de notre part. Restons les pieds sur terre, continuons à bien travailler collectivement et les individualités ressortiront comme ce soir (samedi). Aujourd’hui on a un bon état d’esprit et on est récompensés. " a déclaré MDZ.
Pour résumer, la tendance s'est inversée grâce à la plus grosse intensité mise par le Stade Brestois lors de la deuxième période, corrélée à une baisse de régime de l'OM. Et c'est justement la limite du système Sampaoli. Un système très exigeant physiquement qui peut être très perméable dès que le curseur de l'intensité baisse. C'est ce qu'il s'est passé hier avec Brest qui aurait pu tuer le match à plusieurs reprises en seconde période.
Le système Sampaoli réside en la capacité des joueurs marseillais à répéter les efforts et à rester lucide dans le replacement. Et c'est à la fois sa force et son point faible.