OL - OM : Agression de Payet : Aulas crie au scandale et accuse Marseille - Lyon risque gros !


Lundi 22 Novembre 2021 08:40 - écrit par



3 minutes, voici le temps qu'aura duré la rencontre Olympique Lyonnais - Olympique de Marseille comptant pour la 14e journée de Ligue 1. Un choc qui s'est transformé en soirée honteuse pour le football français en raison de l'agression sur Dimitri Payet. En effet, le capitaine de l'OM a reçu un projectile, en l'occurrence une bouteille d'eau en pleine tête. Un incident intervenu alors que quelques secondes auparavant des projectiles étaient déjà lancés sur Dimitri Payet.

De ce fait, l'arbitre de la rencontre, Ruddy Buquet, a décidé de stopper le match. Une rencontre qui après plus de deux heures de discussions a définitivement été interrompue, en raison notamment de l'état de Dimitri Payet qui était encore sous le choc de cette agression. 

Aulas accuse l'OM d'avoir mis la pression sur l'arbitre de la rencontre

Une décision de M. Buquet qui a provoqué l'incompréhension du président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui au micro de Amazon Prime Vidéo, a livré un discours totalement lunaire, accusant les Marseillais d'avoir mis la pression sur l'arbitre pour ne pas reprendre. 

" C’est une situation assez paradoxale. Effectivement, la bouteille lancée sur Dimitri (Payet) a créé une situation incroyable, les services de sécurité ont tout de suite réagi puisque l’individu a été interpelé. On avait, avec le préfet, imaginé que le match pouvait reprendre et l’arbitre avait décidé de la reprise du match. Quand l’arbitre est revenu l’annoncer aux joueurs, il y a eu réaction extrêmement violente de la part de Marseille, qui ne comprenait pas et a exigé que l’arbitre aille prendre des nouvelles de Dimitri (Payet). une fois le retour au vestiaire, il y a eu un tel mouvement de violence de réaction que l’arbitre a demandé à revoir le préfet et a inversé sa décision. C’est pour cela que ça a été très long. " a déclaré Aulas avant de préciser que tout était réuni pour que la rencontre reprenne dans les meilleurs conditions.

"La décision est vraiment incompréhensible. (…) On est bien organisés sur le plan de la sécurité ici. Et comme l’auteur du geste a été incarcéré, on pense que le match pouvait reprendre sans problème. (…) Il n’y avait aucun risque de nouveaux jets de projectiles, avec des protections mises en place et l’auteur appréhendé. Croyez-moi, le match pouvait reprendre sans problème. (…) La sécurité est exemplaire. On a laissé penser aux personnes présentes dans le stade qu’on pouvait reprendre avant de finalement ne pas reprendre, pas sous la pression d’une bouteille mais des dirigeants de Marseille, qui ne voulaient pas reprendre"
 

Aulas réclamait de sanctions plus sévères après Nice - Marseille, son Olympique Lyonnais pourrait servir s'exemple

Que risque l'Olympique Lyonnais ? Si on s'en réfère aux sanctions infligées à l'OGC Nice lors de la rencontre Nice - Marseille, Lyon risque un huis clos (partiel ?) de plusieurs rencontres. Un retrait de points avec sursis n'est également pas à exclure, tandis que le match pourrait être à rejoué sur terrain neutre. 

Mais dans la réalité l'OL pourrait être sanctionné plus sévèrement et faire les frais des nombreux incidents qui ont émaillé la Ligue 1 depuis le début de saison. En effet, beaucoup réclament que la commission de discipline de la LFP frappe fort pour enfin faire passer le message. Et à ce niveau, les récents propos de Jean-Michel Aulas pourraient se retourner contre lui.

Après les échauffourées lors de la rencontre Nice - Marseille, le président de l'Olympique Lyonnais avait réclamé des sanctions très fortes : " les amendes, les clubs sont souvent en capacité de les payer. Les interdictions de tribune sont pénalisantes pour ceux qui n’y sont pour rien. Le retrait de points est la seule solution pour freiner les ardeurs intempestives des joueurs, des entraîneurs et des supporters "

La LFP écoutera t'elle les recommandations de Jean-Michel Aulas ? Probablement non en raison de la jurisprudence des récentes sanctions, mais ...