Alors qu'il refuse de prolonger son contrat au PSG qui court jusqu'en juin 2024 (il dispose d'une option jusqu'en 2025), Kylian Mbappé qui semble déterminé à rejoindre gratuitement le Real Madrid dans un an, s'est mis à dos ses dirigeants.
En effet, l'international français a été privé de la tournée au Japon du Paris Saint-Germain. Un coup de pression du board parisien qui a fixé deux alternatives à Mbappé : soit il prolonge, soit il part lors de ce mercato. Mais visiblement le natif de Bondy n'a opté pour aucune de ses deux solutions.
Pas la peine de préciser que la cassure est désormais bien établie, et on ne voit pas comment il pourrait y avoir une réconciliation entre les diverses parties. Mais en tout cas une chose est sûre, le PSG ne pourra pas écarter indéfiniment Kylian Mbappé.
Dans un entretien accordé à RMC Sport, le président de l'UNFP, Philippe Piat, a tenu à mettre en garde les dirigeants parisiens. En effet, si rien n'évolue positivement d'ici le 1er septembre, le Paris Saint-Germain sera dans l'obligation de réintégrer Kylian Mbappé, et même de le refaire jouer.
" C’est une guerre d’usure. La situation réglementaire permet au club de faire avec son effectif tel qu’il le veut. Après le 1er septembre, il faut que les choses reviennent. C’est une coïncidence que le mercato s’arrête au 1er septembre. Ça permet au club de gérer son effectif jusqu’à un moment donné. Après cela, il ne peut pas faire comme il veut ", a déclaré Philippe Piat, avant de poursuivre et en mettant en garde le PSG
" Si les deux parties ne se sont pas mises d’accord sur une sortie de crise, on sera obligé de demander le respect des textes. Le respect des textes, c’est de permettre à Mbappé de s’entraîner normalement, probablement d’obliger le club à le faire jouer car sinon, ce serait un harcèlement. Cela deviendrait illégal sur le plan du droit du travail. Quand il s’agit d’un joueur pas très connu, on peut faire croire qu’il n’est pas en forme. En ce qui concerne le meilleur joueur du monde, ce n’est pas possible de laisser croire que ce n’est pas pour des raisons de sanction. Le texte auquel je fais allusion prévoit des sanctions si un joueur est mis sur la touche pour des raisons qui ne sont pas sportives. Des procédures seront mises en œuvre ".
En écartant Kylian Mbappé, Nasser al-Khelaïfi a voulu faire passer un message "Personne n'est au dessus du PSG". Le problème est que dans cette histoire on ne voit pas comment le Paris SG pourrait sortir gagnant. Surement vexé d'avoir été sanctionné de la sorte, le champion du monde 2018 risque d'être plus que jamais déterminé à rester sur sa ligne de conduite. Et la réponse apportée par l'UNFP au sujet de cette affaire, risque de le conforter dans son choix.
Un énième dossier mal géré qui pourrait bien être fatal à Nasser al-Khelaïfi ...
En effet, l'international français a été privé de la tournée au Japon du Paris Saint-Germain. Un coup de pression du board parisien qui a fixé deux alternatives à Mbappé : soit il prolonge, soit il part lors de ce mercato. Mais visiblement le natif de Bondy n'a opté pour aucune de ses deux solutions.
Pas la peine de préciser que la cassure est désormais bien établie, et on ne voit pas comment il pourrait y avoir une réconciliation entre les diverses parties. Mais en tout cas une chose est sûre, le PSG ne pourra pas écarter indéfiniment Kylian Mbappé.
Dans un entretien accordé à RMC Sport, le président de l'UNFP, Philippe Piat, a tenu à mettre en garde les dirigeants parisiens. En effet, si rien n'évolue positivement d'ici le 1er septembre, le Paris Saint-Germain sera dans l'obligation de réintégrer Kylian Mbappé, et même de le refaire jouer.
" C’est une guerre d’usure. La situation réglementaire permet au club de faire avec son effectif tel qu’il le veut. Après le 1er septembre, il faut que les choses reviennent. C’est une coïncidence que le mercato s’arrête au 1er septembre. Ça permet au club de gérer son effectif jusqu’à un moment donné. Après cela, il ne peut pas faire comme il veut ", a déclaré Philippe Piat, avant de poursuivre et en mettant en garde le PSG
" Si les deux parties ne se sont pas mises d’accord sur une sortie de crise, on sera obligé de demander le respect des textes. Le respect des textes, c’est de permettre à Mbappé de s’entraîner normalement, probablement d’obliger le club à le faire jouer car sinon, ce serait un harcèlement. Cela deviendrait illégal sur le plan du droit du travail. Quand il s’agit d’un joueur pas très connu, on peut faire croire qu’il n’est pas en forme. En ce qui concerne le meilleur joueur du monde, ce n’est pas possible de laisser croire que ce n’est pas pour des raisons de sanction. Le texte auquel je fais allusion prévoit des sanctions si un joueur est mis sur la touche pour des raisons qui ne sont pas sportives. Des procédures seront mises en œuvre ".
En écartant Kylian Mbappé, Nasser al-Khelaïfi a voulu faire passer un message "Personne n'est au dessus du PSG". Le problème est que dans cette histoire on ne voit pas comment le Paris SG pourrait sortir gagnant. Surement vexé d'avoir été sanctionné de la sorte, le champion du monde 2018 risque d'être plus que jamais déterminé à rester sur sa ligne de conduite. Et la réponse apportée par l'UNFP au sujet de cette affaire, risque de le conforter dans son choix.
Un énième dossier mal géré qui pourrait bien être fatal à Nasser al-Khelaïfi ...