Esteban Fuertes. Un flop à environ 6M€... soit à peu près 40 millions de francs français. Vous ne vous en rendez peut-être pas compte, surtout pour les plus jeunes d'entre vous, mais cela représentait une somme tellement importante pour un club de D1 en France à l'époque, même pour le Racing Club de Lens.
Sacré champion de France en 1998, le RC Lens était clairement l'un des plus gros clubs français à cette époque. Si les Sang et Or avaient déjà perdu de nombreux joueurs importants présents lors de cette merveilleuse épopée de 97-98 durant les deux périodes de mercato en 1999 puis 2000 (Frédéric Déhu, Jean-Guy Wallemme, Cyrille Magnier, Stéphane Ziani, Vladimir Smicer, Marc-Vivien Foé, Tony Vairelles, Anto Drobjnak, Wagneau Eloi...), Gervais Martel avait été contraint de sortir le chéquier pour maintenir son RC Lens au sommet du championnat de France.
Sacré champion de France en 1998, le RC Lens était clairement l'un des plus gros clubs français à cette époque. Si les Sang et Or avaient déjà perdu de nombreux joueurs importants présents lors de cette merveilleuse épopée de 97-98 durant les deux périodes de mercato en 1999 puis 2000 (Frédéric Déhu, Jean-Guy Wallemme, Cyrille Magnier, Stéphane Ziani, Vladimir Smicer, Marc-Vivien Foé, Tony Vairelles, Anto Drobjnak, Wagneau Eloi...), Gervais Martel avait été contraint de sortir le chéquier pour maintenir son RC Lens au sommet du championnat de France.
Esteban Fuertes, grosse déception...
On s'en souvient presque tous pour les plus anciens, chez les pensionnaires du Stade Bollaert. C'était au tout début du mois de juillet en 2000 : le Racing Club de Lens frappe un gros coup sur le mercato avec l'annonce de la signature d'un attaquant de 27 ans, alors présélectionné en équipe nationale de l'Argentine (et il fallait voir l'énorme concurrence à l'époque au niveau des joueurs offensifs de l'Albiceleste avec les Batistuta, Crespo, Ortega, Balbo, Claudio Lopez...). Un véritable renard des surfaces qui sortait de six mois incroyables avec Colon de Santa Fe où il avait inscrit 17 buts en 18 matchs joués lors de la deuxième moitié de saison du championnat argentin.
Fuertes fut en effet le meilleur buteur de D1 Argentine avec Colon de Santa Fe sur la phase retour. L'attaquant argentin était devenu une star dans son pays et était donc aux portes de la sélection nationale au moment de sa signature au RC Lens. Son objectif était simple : prouver qu'il était aussi capable de faire trembler les filets en Europe pour arriver avec les A en Argentine. Le résultat ? Un terrible échec... pour lui comme pour le club artésien alors entraîné par Rolland Courbis et toujours présidé par l'emblématique Gervais Martel.
Après des premiers matchs difficiles, Esteban Fuertes pensait avoir fait le plus dur en lançant sa saison avec un but à Bollaert contre Toulouse fin août lors de la quatrième journée, puis en enchaînant avec un deuxième but en D1 française à Bordeaux le week-end suivant. Puis une blessure l'aura malheureusement éloigné des terrains juste avant la défaite subie par les Sang et Or dans le derby face au LOSC de Vahid Halilhodzic, alors promu et qui faisait son grand retour en D1 après trois ans d'absence parmi l'élite, le 24 septembre à Grimonprez-Jooris (2-1).
Mal à l'aise en France, on sentait qu'un départ en fin de saison 2000-2001 était déjà écrit pour le malheureux Fuertes. Rolland Courbis puis Georges Tournay avaient pourtant tout fait pour que ce dernier s'épanouissent du côté de Bollaert, en vain. Puis les Daniel Moreira, El Hadji Diouf et Lamine Sakho commençaient sérieusement à se montrer intéressants devant chez les Sang et Or. De quoi pousser encore un peu plus Gervais Martel à accepter ce départ du buteur argentin, qui aura finalement inscrit sept petits buts cette saison sans briller...
Flop ou plutôt quel énorme gâchis. Si sportivement, on a connu bien pire dans le Pas-de-Calais (Sidy Keita c'était quelque chose par exemple...), il faut bien reconnaître qu'investir autant d'argent à cette époque, pour un joueur qui partira libre par la suite sans n'avoir rien apporté, c'était terrible... D'autant plus qu'il s'agissait d'un élément qui avait tout pour devenir international argentin ! Lors de cet exercice 2000-2001, le RCL avait d'ailleurs échappé de peu à une cruelle relégation en D2, en terminant à la 14ème place sur 18, avec seulement trois petits points d'avance sur Toulouse, le premier relégué (le tout avec 37 buts marqués en 34 matchs seulement). Et ce alors que l'objectif de début de saison était de finir européen...
Pour la petite anecdote, Esteban Fuertes aura continué par la suite à s'illustrer chez lui dans le championnat argentin avec River Plate puis au Colon de Santa Fe, malgré un nouvel échec en Europe du côté de l'Espagne à Tenerife, qu'il avait rejoint après avoir quitté Lens durant l'été 2001. Et ses performances lui auront permis d'honorer sa seule et unique sélection avec l'Argentine... à l'âge de 36 ans, le 20 mai 2009 contre le Panama (victoire 3-1). Et le sélectionneur à cette époque n'était autre que le légendaire Diego Maradona ! Sympa comme cadeau en fin de carrière, non ?
Heureusement qu'un joueur aussi talentueux et sympathique que Facundo Medina aura rappelé aux supporters lensois à quel point l'Argentine était belle... Une grande terre de football.
=> Si vous aimez le football des années 1970 à 2000, ou que vous êtes un grand passionné du ballon rond, alors venez jeter un coup d'oeil à notre rubrique Foot Vintage ici : Papy Football !
Fuertes fut en effet le meilleur buteur de D1 Argentine avec Colon de Santa Fe sur la phase retour. L'attaquant argentin était devenu une star dans son pays et était donc aux portes de la sélection nationale au moment de sa signature au RC Lens. Son objectif était simple : prouver qu'il était aussi capable de faire trembler les filets en Europe pour arriver avec les A en Argentine. Le résultat ? Un terrible échec... pour lui comme pour le club artésien alors entraîné par Rolland Courbis et toujours présidé par l'emblématique Gervais Martel.
Après des premiers matchs difficiles, Esteban Fuertes pensait avoir fait le plus dur en lançant sa saison avec un but à Bollaert contre Toulouse fin août lors de la quatrième journée, puis en enchaînant avec un deuxième but en D1 française à Bordeaux le week-end suivant. Puis une blessure l'aura malheureusement éloigné des terrains juste avant la défaite subie par les Sang et Or dans le derby face au LOSC de Vahid Halilhodzic, alors promu et qui faisait son grand retour en D1 après trois ans d'absence parmi l'élite, le 24 septembre à Grimonprez-Jooris (2-1).
Mal à l'aise en France, on sentait qu'un départ en fin de saison 2000-2001 était déjà écrit pour le malheureux Fuertes. Rolland Courbis puis Georges Tournay avaient pourtant tout fait pour que ce dernier s'épanouissent du côté de Bollaert, en vain. Puis les Daniel Moreira, El Hadji Diouf et Lamine Sakho commençaient sérieusement à se montrer intéressants devant chez les Sang et Or. De quoi pousser encore un peu plus Gervais Martel à accepter ce départ du buteur argentin, qui aura finalement inscrit sept petits buts cette saison sans briller...
Flop ou plutôt quel énorme gâchis. Si sportivement, on a connu bien pire dans le Pas-de-Calais (Sidy Keita c'était quelque chose par exemple...), il faut bien reconnaître qu'investir autant d'argent à cette époque, pour un joueur qui partira libre par la suite sans n'avoir rien apporté, c'était terrible... D'autant plus qu'il s'agissait d'un élément qui avait tout pour devenir international argentin ! Lors de cet exercice 2000-2001, le RCL avait d'ailleurs échappé de peu à une cruelle relégation en D2, en terminant à la 14ème place sur 18, avec seulement trois petits points d'avance sur Toulouse, le premier relégué (le tout avec 37 buts marqués en 34 matchs seulement). Et ce alors que l'objectif de début de saison était de finir européen...
Pour la petite anecdote, Esteban Fuertes aura continué par la suite à s'illustrer chez lui dans le championnat argentin avec River Plate puis au Colon de Santa Fe, malgré un nouvel échec en Europe du côté de l'Espagne à Tenerife, qu'il avait rejoint après avoir quitté Lens durant l'été 2001. Et ses performances lui auront permis d'honorer sa seule et unique sélection avec l'Argentine... à l'âge de 36 ans, le 20 mai 2009 contre le Panama (victoire 3-1). Et le sélectionneur à cette époque n'était autre que le légendaire Diego Maradona ! Sympa comme cadeau en fin de carrière, non ?
Heureusement qu'un joueur aussi talentueux et sympathique que Facundo Medina aura rappelé aux supporters lensois à quel point l'Argentine était belle... Une grande terre de football.
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