Lucien JASSERON a quitté LYON, c'est Louis HON qui lui a succédé en tant qu'entraîneur. Avec des joueurs sortis de rangs amateurs, il ne fera pas de miracle en championnat. Mais en Coupe, c'est une autre histoire. Et je vous réserve, mais des trucs de malade. Il va se passer des choses durant ce parcours, mais je suis certain que nous ne revivrons plus jamais de tels évènements !
Saviez vous que Lyon, à l'époque le FC LYON avait joué la 1ère finale de la Coupe de France en 1918 ? Bon, ils l'avaient perdus. Et ces lyonnais avaient bien envie de fêter le cinquantenaire de la coupe. Ben, ils l'ont fait.
Cela a commencé dès les 16èmes de finale ou l'OL rencontre son voisin stéphanois. Un derby houleux durant lequel BOSQUIER et PERRIN seront expulsés. Je parle bien de l'équipe des Verts qui va être 4 fois consécutivement championne de France. Lyon élimine St Etienne 2-0, à ANNECY. Lors des 8èmes de finales, ils éliminent le FC ROUEN 1-0 avec un but de GLYCINSKI à la 88ème minute. En quarts ils sortiront le SCO ANGERS 1-0, au Parc, avec un but de ROCCO à la 40ème minute. Sans vraiment briller, mais avec une telle volonté, une telle ardeur, un tel courage, ils réussissent à se hisser aux demies-finales.
Et là je vais vous parler du premier truc inimaginable !
Cardiaques s'abstenir, c'est un véritable marathon que les lyonnais et l'AS ANGOULEME vont nous offrir. Le 1er match se joue à LIMOGES. LYON mène 3-1 et se fait rejoindre 3-3 (le règlement dit en cas de match nul, il faut rejouer le match). Le 2nd match se joue à ST ETIENNE. 1-1, un match très agité, RAMBERT se faisant mettre KO par LEGROS, ce dernier se faisant bien entendu expulser (le règlement dit, en cas d'égalité, il faut rejouer le match). Résultat, il faut rejouer pour une 3ème fois la rencontre. Le match se joue à MARSEILLE. Résultat, je vous le donne en mille. 1-1, encore match nul.
Cela a commencé dès les 16èmes de finale ou l'OL rencontre son voisin stéphanois. Un derby houleux durant lequel BOSQUIER et PERRIN seront expulsés. Je parle bien de l'équipe des Verts qui va être 4 fois consécutivement championne de France. Lyon élimine St Etienne 2-0, à ANNECY. Lors des 8èmes de finales, ils éliminent le FC ROUEN 1-0 avec un but de GLYCINSKI à la 88ème minute. En quarts ils sortiront le SCO ANGERS 1-0, au Parc, avec un but de ROCCO à la 40ème minute. Sans vraiment briller, mais avec une telle volonté, une telle ardeur, un tel courage, ils réussissent à se hisser aux demies-finales.
Et là je vais vous parler du premier truc inimaginable !
Cardiaques s'abstenir, c'est un véritable marathon que les lyonnais et l'AS ANGOULEME vont nous offrir. Le 1er match se joue à LIMOGES. LYON mène 3-1 et se fait rejoindre 3-3 (le règlement dit en cas de match nul, il faut rejouer le match). Le 2nd match se joue à ST ETIENNE. 1-1, un match très agité, RAMBERT se faisant mettre KO par LEGROS, ce dernier se faisant bien entendu expulser (le règlement dit, en cas d'égalité, il faut rejouer le match). Résultat, il faut rejouer pour une 3ème fois la rencontre. Le match se joue à MARSEILLE. Résultat, je vous le donne en mille. 1-1, encore match nul.
Mais ce premier truc dont je vous parle, c'est le règlement. En cas d'égalité lors de la 3ème rencontre, il faut... procéder au tirage au sort ! L'arbitre, MR VIGLIANI choisit alors d'officier en petit comité. C'est dans un bureau du Stade VELODROME, avec une pièce de 5 francs en bronze prêtée (il ne faut pas exagéré) par le vice-président de la Commission de la Coupe, que M. FLANDRY qualifiera LYON et anéantira ANGOULEME. Non mais vous imaginez un peu le bazar, comment imaginer qu'une équipe puisse être départagée par une pièce de monnaie après 6heures de lutte. GOUJON (ANGOULEME) a choisi "PILE". Tant pis pour ANGOULEME.
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La finale opposera l'Olympique Lyonnais au FC SOCHAUX MONTBELIARD.
L'équipe sochalienne, plus mûre et plus expérimentée, est nettement favorite. Mais elle éprouve les pires difficultés à trouver son rythme et sa précision et hésite à prendre des risques offensifs. Résultat, contre attaque lyonnaise et RAMBERT ouvre le score dès la 22ème minute. Après avoir égalisé par LECLERC à la 33ème minute, les sochaliens ont la possibilité de s'imposer, mais louperont le coche. Quand WISNIESKI voit le ballon frapper le poteau, rouler devant la ligne de but lyonnaise et dégagé, les sochaliens accusent le coup. Car l'OL après cette action va se ressaisir et PERRIN exploitera un centre de MAISON, et marquera le 2ème but. DI NALLO (en position de hors jeu) donnera le coup de grâce aux sochaliens à la 89ème minute, 3-1.
Allez, une petite photo des vainqueurs !
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La finale opposera l'Olympique Lyonnais au FC SOCHAUX MONTBELIARD.
L'équipe sochalienne, plus mûre et plus expérimentée, est nettement favorite. Mais elle éprouve les pires difficultés à trouver son rythme et sa précision et hésite à prendre des risques offensifs. Résultat, contre attaque lyonnaise et RAMBERT ouvre le score dès la 22ème minute. Après avoir égalisé par LECLERC à la 33ème minute, les sochaliens ont la possibilité de s'imposer, mais louperont le coche. Quand WISNIESKI voit le ballon frapper le poteau, rouler devant la ligne de but lyonnaise et dégagé, les sochaliens accusent le coup. Car l'OL après cette action va se ressaisir et PERRIN exploitera un centre de MAISON, et marquera le 2ème but. DI NALLO (en position de hors jeu) donnera le coup de grâce aux sochaliens à la 89ème minute, 3-1.
Allez, une petite photo des vainqueurs !
Debout : FRANTZ (Dir. Sportif), ZEWULKO, GLYZINSKI, ROCCO, LEBORGNE, DEGEORGES, KUFFER, HON (entraîneur)
Accroupis : RAMBERT, MAISON, NOUZARET, PERRIN, DI NALLO
Autre truc, le tandem de pointe DI NALLO-PERRIN a fait des ravages, avec l'appui du meneur de jeu HECTOR MAISON, récemment naturalisé. Et de ce fait, l'international luxembourgeois KUFFER qui ne pouvait pas jouer tant que Hector MAISON n'obtenait pas sa naturalisation, a pu enfin disputé la finale. Je me demande si dans l'histoire de la Coupe de France, il existe d'autres joueurs qui ont gagné la compétition en ne jouant que la finale...
Dernier truc, et promis je vous laisse tranquille. Le général DE GAULLE assiste au parc à cette finale. Figurez-vous, qu'il sera l'un des joueurs le plus en vue de cette rencontre. Puisque sur un tir de Hector MAISON (encore lui), il effectuera une rentrée de touche originale et appréciée de la tribune d'honneur. Non, mais vous imaginez une finale et que le ballon arrive dans les bras de notre président !!!
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Accroupis : RAMBERT, MAISON, NOUZARET, PERRIN, DI NALLO
Autre truc, le tandem de pointe DI NALLO-PERRIN a fait des ravages, avec l'appui du meneur de jeu HECTOR MAISON, récemment naturalisé. Et de ce fait, l'international luxembourgeois KUFFER qui ne pouvait pas jouer tant que Hector MAISON n'obtenait pas sa naturalisation, a pu enfin disputé la finale. Je me demande si dans l'histoire de la Coupe de France, il existe d'autres joueurs qui ont gagné la compétition en ne jouant que la finale...
Dernier truc, et promis je vous laisse tranquille. Le général DE GAULLE assiste au parc à cette finale. Figurez-vous, qu'il sera l'un des joueurs le plus en vue de cette rencontre. Puisque sur un tir de Hector MAISON (encore lui), il effectuera une rentrée de touche originale et appréciée de la tribune d'honneur. Non, mais vous imaginez une finale et que le ballon arrive dans les bras de notre président !!!
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Pour terminer sur autre chose, papyfoot tenait à signaler la performance réalisée par les lyonnais la saison suivante en Coupe d'Europe des Vainqueurs de Coup. Ils vont éliminer TOTTENHAM (bon ils se feront éliminés par la suite par HAMBOURG). Mais oui, après avoir battu les anglais à LYON (1-0, but de DI NALLO), ils ne seront battus que 4-3 à WHITE HEART LINE, dans le fief de TOTTENHAM. Au bénéfice des buts marqués à l'extérieur, ils seront qualifiés. Ci-dessous la détente de CHAUVEAU !
N'hésitez pas à voir ou revoir un article de papyfoot sur Lyon
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