Réduction des pertes sous deux à trois ans
L'économie française (et mondiale) frappée de plein fouet par la crise sanitaire du Covid-19, a mis en exergue la fragilité financière de nombreux clubs de football professionnels. Si des mesures (prêt de la LFP garanti par l'Etat) vont permettre de limiter la casse, la DNCG souhaite profiter de cette période tendue pour introduire des mesures "restrictives", dont un plafonnement de la masse salariale, afin de mettre en place un modèle économique plus vertueux, et donc de limiter les pertes.
"La masse salariale étant le principal poste de dépenses (près de 55 % des charges), cela veut dire introduire de la variabilité dans les futurs contrats de joueurs en introduisant des clauses ad hoc. Cela veut dire engager une réflexion sur un plafonnement de la masse salariale et/ou sur le nombre de joueurs sous contrat. Au vu du contexte actuel et de ses perspectives, la L1 doit s'engager de manière volontariste dans une réduction de ses pertes d'exploitation sur deux-trois ans" a déclaré le président de la DNCG Jean-Michel Mickeler pour Les Echos.Une proposition intéressante dans l'idée, mais qui pourrait clairement creuser encore un peu plus le fossé entre les clubs français et européens, dont la fiscalité est plus avantageuse.
