Ligue 1 2016 : on va bien se marrer avec ces jeux de récré !

Ras le bol de la pièce d’1 € pour décider du terrain. C’est un peu naze. New game : une partie de choux-fleur entre les 2 Captain. Le prem’s qui marche sur le panard de l’autre is the winner et a le droit de choisir le vent.
Variante : le chif ou mi, le pierre-feuilles-ciseaux (PFC) quoi ! Et certains l’ont déjà instauré …

Le principe : une course folle où un crampon d’une team cherche à rattraper les volatiles adverses (partis avec 1 mètre d’avance) pour lui abaisser la culotte. Changement de rôle quand toute la basse-cour démarrée devant est passée. Titulaires, remplaçants et tout le staff y passe. Les présidents aussi. L’équipe qui défroque le plus a le droit à un 4^ème changement. Et pas la peine de mettre un 2^ème short sous le 1^er pour cacher votre boxer Charlottes aux fraises. Règle évidente : les lourds contre les lourds. Aulas vs Labrune… humm !!!

Dès la descente du bus, sur le parvis du stade, une épreuve de confort est organisée. Il s’agit d’un parcours jusqu’à la pelouse où 2 gus d’une même équipe (le coach et son adjoint) sont attachés par les lacets. Ils affrontent leur vis-à-vis. Le 1^er duo arrivé à droit aux sièges chauffants et à l’eau chaude. Pour les losers, vieille cahute en bois et tuyau d’arrosage.

Juste pour que les versus soient équilibrés. Un peu comme le jeu de cartes où tu dois composer des menus harmonisés. Ça changerait des matchs de récré CE1-CM2 où le cycle 2 fout une branlée au cycle 3. L’année prochaine, lorsque Guingamp se déplacera au PdP, les visiteurs auront le droit de piquer 3 joueurs adverses (1 par ligne) s’ils se prennent la pâtée à la pause citrons. Le capitaine devra crier : « le pic-assiette, c’est maintenant ! »

Oui oui, les gardiens ont le droit de participer aux jeux. Il n’y a pas de raison que ce soit toujours toi qui le bombarde. Désormais, dès l’entrée sur le pré, la règle du « derch’ au goal » sera instaurée. C’est le dernier assis dès la reconnaissance pelouse qui aura sa gueule dans les cages.

Alors lui, c’est le geste ultime du footballeur de récré. Le gri-gri qui engendre moqueries et humiliation pour celui qui le subit. Histoire de bien montrer la valeur de ce geste, la règle du petit pont massacreur sera mise en place. Autrement dit, celui qui s’en prend un se fait latter par tout le monde. Dès l’opus 2016, si un joueur de L1 prend un petit pont, il en paiera donc le prix. L’arbitre aura ordre d’arrêter le match pendant 15 secondes, pendant que les 21 acteurs de la rencontre viendront balancer des baffes dans la tronche de la victime.

Pour que les rencontres déséquilibrées gagnent un peu de piment, on va demander à Thiriez & Cie de franchir le pas : désormais, on adopte la règle du « but vainqueur » et rien à voir avec celui de Trézégoal en 2000, hein. Peu importe le score, 6-0, 7-2 ou 4-1, dès lors que l’arbitre décide que « celui qui marque a gagné », le but à venir mettra fin à la partie.

Pour mettre fin à des séances d’entraînement trop poussées façon El Loco et un peu de fun sur les prés, place au pénalty vertigineux. Le principe ? Tenez la chique d’une main et tournez 13 fois autour. La suite ? Tentez de trouver la ficelle. Enfin, essayez déjà de toucher le cuir.