Le SM Caen plus humain que le Stade Rennais : Le SRFC vivement critiqué !


Mardi 8 Octobre 2024 17:10 - écrit par



Recrue phare du Stade Malherbe Caen version Kylian Mbappé, Yann M'Vila apporte sa grosse expérience à la formation normande. Une expérience qui peine pour l'heure à porter ses fruits, puisque que le SM Caen réalise un début de saison compliqué en Ligue 2. Actuel quatorzième de L2, le SMC a déjà 9 points de retard sur le podium.

Malgré ce début de saison plutôt mauvais, Yann M'Vila ne regrette pas d'avoir opté pour la formation caennaise. Au rayon des regrets, le milieu de terrain formé au Stade Rennais garde en travers de la gorge le manque de considération que le club breton a eu à son égard, à une période où c'était compliqué pour lui. 

Dans un entretien accordé à Ouest France (Podcast Rouge et Bleu), Yann M'Vila est notamment revenu sur ce moment où le Stade Rennais a refusé de lui ouvrir les bras alors qu'il était sans club ; faisant le parallèle avec Alexis Beka Beka qui a été accueilli à bras ouverts par le SM Caen.

"Quand je parle de Rennes, je parle au passé. Car, lorsque j’étais dans la galère et que je leur ai demandé de l’aide, le club n’était pas là. Je ne sais même pas si dans les années à venir, un mec jouant pour le Stade Rennais fera 22 sélections internationales pour Rennes. J’aurais pu aller à la guerre avec ce club pour partir. Mais j’étais bien et par fidélité je suis resté. Lorsque j’essaie de revenir juste pour m’entraîner avec le club, on me refuse toutes les portes. Même m’entraîner individuellement, c’était non. C’était en 2015, après l’Inter Milan. J’avais joué six mois et après j’ai fait six mois sans club. À l’inverse, c’est très fort ce que fait Caen, en aidant Alexis Beka Beka à se relancer. C’est un geste très fort d’aider quelqu’un qui ne va pas bien. Moi, Rennes m’a pris un petit peu pour un con ", a t'il confié avant de poursuivre.

"J’ai eu 22 sélections en équipe de France en jouant à Rennes, je leur ai apporté de la visibilité et pourtant, je ne sais même pas si je suis sur leurs murs. J’ai tout donné, pendant neuf ans. Je n’ai rien gagné certes mais j’étais là. J’espère qu’on me considérera mieux à Caen (rires)."