Le FC Metz avait tout misé sur ce super attaquant, un joli pari pour les Grenats !

La poisse lui colle à la peau. Il était bien à MONACO, après une saison 81-82 pleine de blessures, il était reparti une nouvelle saison à l'ASM. Au final il jouera à peine 20 matchs. Cette fois c'est sûr, il va partir, surtout que MONACO vient de recruter le lavallois Uwe KRAUSE. Tout va recommencer pour lui... à METZ. Faire oublier KRIMAU, voilà l'objectif. Ce qu'il veut, c'est surtout reprendre du plaisir.

Maintenant, à METZ, l'entraîneur c'est Henryk KASPERCZAK. Il se sent bien dans ce club, chez les Grenats. Bon "Attention aux départs". Cette année, c'est au tour de : ZDUN, BELLUS, KRIMAU, LOISEAU, FORMICA, TUCAK... sans parler de HELLERS, un jeune qui a été vendu au Standard de LIEGE. Les nouveaux s'appellent BARRAJA et ZAPPIA et bien sûr Eric. Mais voilà, la situation financière du club n'est pas terrible. Et la municipalité ne fait plus confiance au président Aimé DUMARTIN. Il faut dire que le déficit est énorme. Au revoir Mr DUMARTIN et bienvenu à Carlo MOLINARI. Et le courant passe plutôt bien avec le sénateur maire de METZ, Jean-Marie RAUSCH. Au passage, même si cela n'a rien à voir il y a un certain RAUSCH dans l'effectif messin...
Carlo MOLINARI avait déjà auparavant été président du club jusqu'en 1978. Il avait souhaité à cette époque s'éloigner du monde du football. Mais il n'a pas résisté, et quand Mr RAUSCH le rappelle... il finit par céder. 

Mais voilà, impossible de garder KRIMAU et BELLUS (prêt de LILLE et de ST ETIENNE). Et il faut trouver des solutions d'un point de vue finance. C'est là qu'arrive Mr Marc LOISON qui va apprendre aux messins à "vendre leur football". Il y a urgence, il va falloir freiner le dérapage, mieux essayer d'infléchir la tendance (et donc de gagner de l'argent), puis d'éponger les dettes. Les pistes sont les suivantes : augmenter le nombre de places assises, jouer des matches amicaux, faire des opérations promotionnelles etc... En juillet le groupe SUPERTRAMP fera un concert au stade St SYMPHORIEN. Bref, ça secoue à METZ. 
La préparation se passe pas trop mal avec la Coupe des Alpes, avec 2 victoires face à NEUCHATEL et également face au SERVETTE de GENEVE. Ca y est, c'est parti pour une nouvelle saison avec une défaite 3-2 à BOLLAERT. Dommage, car les messins menaient tout de même 0-2 face aux lensois (photo ci-dessus Luc SONOR à la lutte avec le polonais OGAZA).

Les joueurs ont élu leur capitaine au terme d'un vote secret. Ce sera Jean Paul BERNAD (photo ci-dessus). La 2ème journée verra le succès des messins 1-0 face à BREST avec un but de PECOUT qui aura largement participé à ce succès. S'en suivra un nul 0-0 chez le promu toulonnais et un autre nul chez les Verts 2-2 avec un but de BERNAD et un autre de Tony KURBOS (photo ci-dessous). 

Voilà que se présentent les monégasques à St Symphorien... Aie, grosse claque 0-4 dont 3 buts encaissés dans les 10 dernières minutes. Et cela juste avant le déplacement au Parc des Princes. Les messins ont cru longtemps revenir avec le point du nul, jusqu'au moment ou PILORGET reprenait un centre de SUSIC, de la tête à la 76ème minute. SUSIC doublant la marque avant la fin du match. Cela donne vraiment l'impression d'un potentiel fort à METZ, mais qui ne dure qu'une heure et quart...
Et une autre défaite à domicile face au leader AUXERRE 1-2, encore un but de KURBOS. AUXERRE leader, enchaînera 8 victoires successives. La rencontre suivante se soldera encore par une défaite à LILLE. 

Enfin une bonne nouvelle avec cette victoire face à SOCHAUX 3-1, un doublé de BERNAD et un autre but de KURBOS. "Il était grand temps" comme le disait Luc SONOR. Si l'on fait un premier bilan, l'équipe n'est pas encore au point et on attend plus de la part d'Eric PECOUT. Il va falloir serrer les coudes et faire preuve de solidarité. L'équipe doit faire avec l'absence de Philippe HINSCHBERGER (photo ci-dessus), blessé. Cette saison sera difficile mais on peut compter sur KASPERCZAK et son groupe. Attention, à l'issue de cette 9ème journée, le FC METZ pointe à la 18ème place. Anecdote, pendant la rencontre face à SOCHAUX, l'horloge de St SYMPHORIEN a rendu l'âme. Les mauvaises langues vont jusqu'à affirmer qu'il s'agit là d'une nouvelle preuve de la volonté d'économie du club, par la nouvelle équipe dirigeante...