Dans un match de haut de tableau entre le deuxième et le troisième de Ligue 1, il n’y aura pas eu de vainqueur. En clôture de cette 16e journée, le PSG et le LOSC se sont quittés sur le score de 0-0 après un match intense mais sans occasions franches.
Thomas Tuchel avait choisi un dispositif hybride et évolutif pour contrer le 4-4-2 lillois. Face à eux les hommes de Christophe Galtier n’ont pas eu d’autres choix que de jouer le match nul, "Si tu ne peux pas gagner, tu ne perds pas" a déclaré José Fonte à la fin de la rencontre. En cruel manque d’idées sur le front de l’attaque, les Dogues ont concédé le match nul à Pierre Mauroy. Ils reprennent tout de même la tête de la Ligue 1 avec 33 points. Nos tops / flops de ce LOSC-PSG.
Thomas Tuchel avait choisi un dispositif hybride et évolutif pour contrer le 4-4-2 lillois. Face à eux les hommes de Christophe Galtier n’ont pas eu d’autres choix que de jouer le match nul, "Si tu ne peux pas gagner, tu ne perds pas" a déclaré José Fonte à la fin de la rencontre. En cruel manque d’idées sur le front de l’attaque, les Dogues ont concédé le match nul à Pierre Mauroy. Ils reprennent tout de même la tête de la Ligue 1 avec 33 points. Nos tops / flops de ce LOSC-PSG.
Tops PSG : un milieu de gala et Presnel King’Pembe
Presnel Kimpembe, le guerrier parisien
Sérieux et appliqué le défenseur central parisien a encore dignement gardé les clés de la maison parisienne. Auteur d’un tacle salvateur à la 79e minute sur Burak Yilmaz, il a sauvé le PSG d’un but certain, il est d'ailleurs sorti sur blessure ensuite. Si le match ne se jouait pas au Parc des Princes, Pierre Mauroy l'avait ce soir son prince. Grâce au français le PSG s’en sort avec le point du nul mais peut nourrir des regrets.
Marco Verratti : la classe à l’italienne
Serein, technique, métronome du milieu parisien, Marco Verratti a rayonné sur le milieu de terrain durant cette rencontre. Aux côtés de son compère Rafinha, ils ont multiplié les gestes techniques et les interventions justes pour dominer petit à petit le milieu lillois. Malgré l’accumulation des matchs l’italien reste la référence et le métronome du jeu parisien. Un match complet, abouti, et sans carton jaune, assez rare pour être souligné.
Rafinha : l’élégance et la justesse technique
L’ancien du FC Barcelone a montré encore une fois toutes ses qualités et l'ADN de la Masia. Le Brésilien a su faire preuve de lucidité et de justesse technique au moment d’écarter le ballon sur les ailes. Aussi précieux au milieu que dans que dans les récupérations hautes, le numéro 12 du PSG a formé un sublime duo avec son coéquipier Marco Verratti. Match appliqué et Joga Bonito.
Sérieux et appliqué le défenseur central parisien a encore dignement gardé les clés de la maison parisienne. Auteur d’un tacle salvateur à la 79e minute sur Burak Yilmaz, il a sauvé le PSG d’un but certain, il est d'ailleurs sorti sur blessure ensuite. Si le match ne se jouait pas au Parc des Princes, Pierre Mauroy l'avait ce soir son prince. Grâce au français le PSG s’en sort avec le point du nul mais peut nourrir des regrets.
Marco Verratti : la classe à l’italienne
Serein, technique, métronome du milieu parisien, Marco Verratti a rayonné sur le milieu de terrain durant cette rencontre. Aux côtés de son compère Rafinha, ils ont multiplié les gestes techniques et les interventions justes pour dominer petit à petit le milieu lillois. Malgré l’accumulation des matchs l’italien reste la référence et le métronome du jeu parisien. Un match complet, abouti, et sans carton jaune, assez rare pour être souligné.
Rafinha : l’élégance et la justesse technique
L’ancien du FC Barcelone a montré encore une fois toutes ses qualités et l'ADN de la Masia. Le Brésilien a su faire preuve de lucidité et de justesse technique au moment d’écarter le ballon sur les ailes. Aussi précieux au milieu que dans que dans les récupérations hautes, le numéro 12 du PSG a formé un sublime duo avec son coéquipier Marco Verratti. Match appliqué et Joga Bonito.
Flops PSG : une attaque apathique, Di Maria transparent
Angel Di Maria, l’ange caché
Habituel homme providentiel en l’absence de Kylian Mbappé et Neymar, Angel Di Maria n’a pas su avoir l’éclat qu’on lui connaît dans cette rencontre. Souvent à contretemps, il a touché beaucoup de ballons sans être réaliste. L’attaquant argentin en manque de réussite n’a pas pesé sur la rencontre comme Thomas Tuchel l'aurait voulu. Remplacé par Kylian Mbappé, le français n’a pas été beaucoup plus tranchant malgré 15 minutes de jeu.
Thilo Kehrer : c’est pas la Deutsche Qualitat
Pas très juste, ni très serein techniquement, auteur d’une boulette qui aurait pu coûter cher au PSG en première mi-temps, Thilo Kehrer n’a pas franchement rassuré pour ce choc de Ligue 1. Le défenseur allemand arrivé pour 37 millions d’euros, semble avoir du mal à évoluer au PSG. Dans un match où ses compères Marquinhos et Kimpembe ont assuré, lui n’a pas franchement convaincu. Un match décevant pour le jeune allemand.
Moise Kean : peu de ballons et peu de réussite
Dans le onze parisien, c’est sans doute le dernier qui a été en dessous de son rendement habituel. L’attaquant italien prêté par Everton n’a pas su trouver le chemin des filets. Très peu servi, il n’a pas su concrétiser le peu d'occasions qu’il a eu. Pas très efficace, mais pas à blâmer non plus au vu du peu d’occasions créées par Kylian Mbappé ou Angel Di Maria. En bref, dépendant de créateurs peu inspirés.
Habituel homme providentiel en l’absence de Kylian Mbappé et Neymar, Angel Di Maria n’a pas su avoir l’éclat qu’on lui connaît dans cette rencontre. Souvent à contretemps, il a touché beaucoup de ballons sans être réaliste. L’attaquant argentin en manque de réussite n’a pas pesé sur la rencontre comme Thomas Tuchel l'aurait voulu. Remplacé par Kylian Mbappé, le français n’a pas été beaucoup plus tranchant malgré 15 minutes de jeu.
Thilo Kehrer : c’est pas la Deutsche Qualitat
Pas très juste, ni très serein techniquement, auteur d’une boulette qui aurait pu coûter cher au PSG en première mi-temps, Thilo Kehrer n’a pas franchement rassuré pour ce choc de Ligue 1. Le défenseur allemand arrivé pour 37 millions d’euros, semble avoir du mal à évoluer au PSG. Dans un match où ses compères Marquinhos et Kimpembe ont assuré, lui n’a pas franchement convaincu. Un match décevant pour le jeune allemand.
Moise Kean : peu de ballons et peu de réussite
Dans le onze parisien, c’est sans doute le dernier qui a été en dessous de son rendement habituel. L’attaquant italien prêté par Everton n’a pas su trouver le chemin des filets. Très peu servi, il n’a pas su concrétiser le peu d'occasions qu’il a eu. Pas très efficace, mais pas à blâmer non plus au vu du peu d’occasions créées par Kylian Mbappé ou Angel Di Maria. En bref, dépendant de créateurs peu inspirés.
Tops LOSC : les chiens de gardes de sortie
Benjamin André, le porte bonheur lillois
Métronome et pierre angulaire du jeu de Christophe Galtier, Benjamin André a une nouvelle fois été juste et calme dans ses interventions. Le milieu de terrain français a su intervenir au moment où il le fallait. Toujours juste et précieux il n’a pas sombré face a la qualité technique de Marco Verratti et Rafinha. Ne pas négliger la complémentarité avec Boubakary Soumaré, lui aussi performant. Le LOSC n'a toujours pas perdu avec Benjamin André cette saison. Un porte bonheur pour Galtier.
Burak Yilmaz le soldat turc
Solide, pesant, l’attaquant turc a joué son rôle sur la défense parisienne. Combatif dans tous les duels, il s’est illustré par une frappe puissante qui passe à ras du poteau de Keylor Navas. Avec peu de ballons sur le front de l’attaque il a fait du mieux qu’il a pu. Il a cependant très bien exécuté le pressing demandé par son coach. Seul attaquant lillois à sortir du lot ce soir. Un fair-play à souligner lorsqu'il rend une touche aux parisiens après une erreur de l'arbitre de touche à la 93ème.
Mike Maignan, le titi parisien a tenu son grade
Lui, formé au PSG, déclarait ce matin qu’il avait l’étoffe d’un gardien pour le club de la capitale. Il s’en est montré digne ce soir. Pas très inquiété, il a tout de même su s’imposer à la 46e minute sur un ballon détourné par José Fonte vers son but. Une horizontale parfaite lui permettant de sauver des lillois qui, ne semblaient pas avoir les ressources pour marquer ce soir. Match sérieux et appliqué, des sorties aériennes maîtrisées, Mike Maignan a tenu son rang, et sa cage inviolée.
Métronome et pierre angulaire du jeu de Christophe Galtier, Benjamin André a une nouvelle fois été juste et calme dans ses interventions. Le milieu de terrain français a su intervenir au moment où il le fallait. Toujours juste et précieux il n’a pas sombré face a la qualité technique de Marco Verratti et Rafinha. Ne pas négliger la complémentarité avec Boubakary Soumaré, lui aussi performant. Le LOSC n'a toujours pas perdu avec Benjamin André cette saison. Un porte bonheur pour Galtier.
Burak Yilmaz le soldat turc
Solide, pesant, l’attaquant turc a joué son rôle sur la défense parisienne. Combatif dans tous les duels, il s’est illustré par une frappe puissante qui passe à ras du poteau de Keylor Navas. Avec peu de ballons sur le front de l’attaque il a fait du mieux qu’il a pu. Il a cependant très bien exécuté le pressing demandé par son coach. Seul attaquant lillois à sortir du lot ce soir. Un fair-play à souligner lorsqu'il rend une touche aux parisiens après une erreur de l'arbitre de touche à la 93ème.
Mike Maignan, le titi parisien a tenu son grade
Lui, formé au PSG, déclarait ce matin qu’il avait l’étoffe d’un gardien pour le club de la capitale. Il s’en est montré digne ce soir. Pas très inquiété, il a tout de même su s’imposer à la 46e minute sur un ballon détourné par José Fonte vers son but. Une horizontale parfaite lui permettant de sauver des lillois qui, ne semblaient pas avoir les ressources pour marquer ce soir. Match sérieux et appliqué, des sorties aériennes maîtrisées, Mike Maignan a tenu son rang, et sa cage inviolée.
Flops LOSC : Galtier et ses attaquants sans idée
Il faut sauver le soldat Yusuf
Homme fort du collectif lillois cette saison, Yusuf Yazici n’a absolument pas posé de problème à la défense parisienne. Lui qui avait terrassé le Milan AC en solitaire n’a touché que très peu de ballon. Remplacé tôt (61è) par Jonathan David, l’avant-centre canadien a eu le mérite lui de cadrer au moins une frappe (62è). Il a aussi semblé plus à son aise aux côtés de Yilmaz. En bref, un match à oublier pour le buteur turc.
Jonathan Ikoné, le titi parisien est passé au travers
Un match où il a été peu tranchant et peu incisif. Jonathan Ikoné n’a pas eu l’impact qu’on aurait pu souhaiter sur cette rencontre. L'ailier lillois n’a su créer que très peu d’occasions et a peu servi ses compères dans des positions favorables. Sorti tôt lui aussi, son remplaçant Timothy Weah a tout de même réussi à faire pire.
Timothy Where Are You ?
Rentré à la place de Jonathan Ikoné, l’attaquant américain a été invisible sur le terrain. Pourtant gratifié de plus d’une demi-heure de temps de jeu, il n’a pas su mener la moindre offensive sur le but de parisien. Pire, il a même manqué la seule passe intéressante qu'il a eu à faire : dans le dos de Bamba, trop devant Yilmaz, taclé par Kimpembe. Une rentrée qui n’aura pas changé le cours de la rencontre comme aurait pu le souhaiter Christophe Galtier.
Si Paris a dominé, les joueurs de Thomas Tuchel n'ont pas su concrétiser une domination pourtant évidente. À noter tout de même la justesse, la concentration et le match appliqué du collectif parisien. Le LOSC a su résister et Christophe Galtier peut s'estimer heureux de conserver son invincibilité à domicile. Les Dogues sont à un match de l'honorifique titre de champion d'automne. Ils devront se déplacer sur le terrain de Montpellier alors que le PSG recevra le RC Strasbourg avec une infirmerie probablement très remplie.
Homme fort du collectif lillois cette saison, Yusuf Yazici n’a absolument pas posé de problème à la défense parisienne. Lui qui avait terrassé le Milan AC en solitaire n’a touché que très peu de ballon. Remplacé tôt (61è) par Jonathan David, l’avant-centre canadien a eu le mérite lui de cadrer au moins une frappe (62è). Il a aussi semblé plus à son aise aux côtés de Yilmaz. En bref, un match à oublier pour le buteur turc.
Jonathan Ikoné, le titi parisien est passé au travers
Un match où il a été peu tranchant et peu incisif. Jonathan Ikoné n’a pas eu l’impact qu’on aurait pu souhaiter sur cette rencontre. L'ailier lillois n’a su créer que très peu d’occasions et a peu servi ses compères dans des positions favorables. Sorti tôt lui aussi, son remplaçant Timothy Weah a tout de même réussi à faire pire.
Timothy Where Are You ?
Rentré à la place de Jonathan Ikoné, l’attaquant américain a été invisible sur le terrain. Pourtant gratifié de plus d’une demi-heure de temps de jeu, il n’a pas su mener la moindre offensive sur le but de parisien. Pire, il a même manqué la seule passe intéressante qu'il a eu à faire : dans le dos de Bamba, trop devant Yilmaz, taclé par Kimpembe. Une rentrée qui n’aura pas changé le cours de la rencontre comme aurait pu le souhaiter Christophe Galtier.
Si Paris a dominé, les joueurs de Thomas Tuchel n'ont pas su concrétiser une domination pourtant évidente. À noter tout de même la justesse, la concentration et le match appliqué du collectif parisien. Le LOSC a su résister et Christophe Galtier peut s'estimer heureux de conserver son invincibilité à domicile. Les Dogues sont à un match de l'honorifique titre de champion d'automne. Ils devront se déplacer sur le terrain de Montpellier alors que le PSG recevra le RC Strasbourg avec une infirmerie probablement très remplie.