Où va l'Olympique Lyonnais ? Difficile de répondre à cette question tant on a l'impression que le nouveau propriétaire de l'OL, John Textor, navigue à vue.
Lanterne rouge de Ligue 1 et bridé par la DNCG dans son recrutement, la formation rhodanienne est devenue un club lambda. Et la guéguerre que se livrent l'homme d'affaires américain et Jean-Michel Aulas, ne fait que renforcer le sentiment d'un club à la dérive.
Oh ! quelle est loin cette période où l'Olympique Lyonnais marchait sur la Ligue 1. On se souvient notamment des années 2000 couronnées de succès avec 7 titres en L1 : 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008.
Mais depuis 2016 et la livraison du Groupama Stadium, l'OL n'y arrive plus. Une dégringolade dans la hiérarchie du foot français qui s'est accélérée l'année du Covid. Sérieusement impactée financièrement, le club rhodanien qui a de lourds investissements sur le dos, n'a pas vraiment réussi à s'en remettre.
Un passage dans une autre dimension avec le nouveau stade qui était nécessaire pour franchir un cap sur la scène européenne, mais qui paradoxalement a été le point de départ de la "chute" de l'OL. C'est ce qu'a tenu à souligner le joueur formé à l'Olympique Lyonnais, Maxime Gonalons, qui évolue désormais à Clermont Foot.
"Pour moi, le grand tournant à Lyon, c’est quand on change de stade. Il y a eu une autre façon de voir les choses. J’ai trouvé à un moment donné que le business prenait le pas sur le sportif. Ce qui fait peut-être que le club en est là aujourd’hui. Je trouve que le club a perdu son âme. Le business c’est bien, mais ça ne fait pas tout. J’ai senti que les choses évoluaient dans ce sens, et forcément, les résultats en ont pris un coup. (...) quand vous vendez vos meilleurs éléments à l’étranger… au fur et à mesure du temps, j’ai trouvé que l’équipe s’affaiblissait, perdait de l’identité OL. Aujourd’hui, on ne sait plus où le club va. C’est dommage et ça fait de la peine quand on aime ce club." a t'il confié à Sofoot avant d'évoquer la mauvaise passe que traverse actuellement l'Olympique Lyonnais.
"Bien sûr que les joueurs sont responsables de la situation, mais pas que. C’est une dynamique du club, il y a moins de sérénité. L’Américain (John Textor, NDLR) a repris le club, on ne sait pas ce qu’il se passe. Et quand vous êtes joueur, vous le ressentez. C’est humain. Ce n’est pas un environnement sain. Pour en avoir discuté avec certains, l’environnement n’est pas propice."
Lanterne rouge de Ligue 1 et bridé par la DNCG dans son recrutement, la formation rhodanienne est devenue un club lambda. Et la guéguerre que se livrent l'homme d'affaires américain et Jean-Michel Aulas, ne fait que renforcer le sentiment d'un club à la dérive.
Oh ! quelle est loin cette période où l'Olympique Lyonnais marchait sur la Ligue 1. On se souvient notamment des années 2000 couronnées de succès avec 7 titres en L1 : 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008.
Mais depuis 2016 et la livraison du Groupama Stadium, l'OL n'y arrive plus. Une dégringolade dans la hiérarchie du foot français qui s'est accélérée l'année du Covid. Sérieusement impactée financièrement, le club rhodanien qui a de lourds investissements sur le dos, n'a pas vraiment réussi à s'en remettre.
Un passage dans une autre dimension avec le nouveau stade qui était nécessaire pour franchir un cap sur la scène européenne, mais qui paradoxalement a été le point de départ de la "chute" de l'OL. C'est ce qu'a tenu à souligner le joueur formé à l'Olympique Lyonnais, Maxime Gonalons, qui évolue désormais à Clermont Foot.
"Pour moi, le grand tournant à Lyon, c’est quand on change de stade. Il y a eu une autre façon de voir les choses. J’ai trouvé à un moment donné que le business prenait le pas sur le sportif. Ce qui fait peut-être que le club en est là aujourd’hui. Je trouve que le club a perdu son âme. Le business c’est bien, mais ça ne fait pas tout. J’ai senti que les choses évoluaient dans ce sens, et forcément, les résultats en ont pris un coup. (...) quand vous vendez vos meilleurs éléments à l’étranger… au fur et à mesure du temps, j’ai trouvé que l’équipe s’affaiblissait, perdait de l’identité OL. Aujourd’hui, on ne sait plus où le club va. C’est dommage et ça fait de la peine quand on aime ce club." a t'il confié à Sofoot avant d'évoquer la mauvaise passe que traverse actuellement l'Olympique Lyonnais.
"Bien sûr que les joueurs sont responsables de la situation, mais pas que. C’est une dynamique du club, il y a moins de sérénité. L’Américain (John Textor, NDLR) a repris le club, on ne sait pas ce qu’il se passe. Et quand vous êtes joueur, vous le ressentez. C’est humain. Ce n’est pas un environnement sain. Pour en avoir discuté avec certains, l’environnement n’est pas propice."