Arrivé l'été dernier au RC Lens après une très grosse saison en Championship sous les couleurs de Nottingham Forest, Brice Samba est la très bonne pioche des Sang et Or. Titulaire indiscutable dans les cages lensoises, le portier de 28 ans livre pour l'heure une saison de tout premier rang. De très bonnes prestations qui lui ont ouvert les portes de l'équipe de France.
Qui aurait cru il y a moins d'un an que Brice Samba porterait la tunique des Bleus ? Pas grand monde, même si le gardien formé au Havre comme un certain Steve Mandanda, a toujours eu dans un coin de sa tête l'objectif d'être appelé un jour en équipe de France.
Qui aurait cru il y a moins d'un an que Brice Samba porterait la tunique des Bleus ? Pas grand monde, même si le gardien formé au Havre comme un certain Steve Mandanda, a toujours eu dans un coin de sa tête l'objectif d'être appelé un jour en équipe de France.
"C'est fou d'être dans les 23 meilleurs joueurs de son pays. Mais bon, mon parcours, il est un peu fou aussi (rires). Ce n'est pas donné à tout le monde de se relever après ce que j'ai vécu. Qui, il y a quatre ans, aurait pu se dire, il va aller en équipe de France lui ? Ça peut paraître fou mais j'y ai toujours cru. Je vais me donner les moyens de revivre ce type de moment-là. Ce n'est pas une finalité, c'est une étape. Je suis là pour aider, pour bosser", a confié Brice Samba dans les colonnes de L'Equipe.
Interrogé également sur son passage très compliqué à l'OM de janvier 2013 à juillet 2017 où il ne disputa que 4 matchs, Brice Samba a confié n'avoir aucun regret.
" Je n’avais rien fait dans le foot et quand l’OM vient te chercher et te dit que tu seras la doublure de Steve Mandanda. C’était un rêve. Je ne me suis pas rendu compte à ce moment-là de la chance que j’avais d’être à l’OM. C’est cette pression là, ça m’a beaucoup servi. Pour rien au monde, je changerai quelque chose à ma carrière et à mon passage à l’OM. C’est ce qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui. Mais les gens doivent se rendre compte de la manière dont on vit et du contexte que je vis : pendant dix ans, au centre, tu es assisté, t’arrives et là, à 18, 19 ans, tu découvres tout : comment te faire la cuisine tout seul, faire ton ménage. Tu gagnes beaucoup d’argent. Tu te découvres. Vous savez, je n’ai pas eu la même jeunesse que mes copains d’Évreux. Qui étaient au quartier. Moi non, c’était 7 h 30 debout 22 h coucher, de 11 ans à 18 ans. Et à 18 ans, on te lâche dans la nature et tu te découvres. Ce n’est pas donné à tout le monde de rester focus. J’ai fait mes erreurs là-bas. Je n’étais pas prêt, tout simplement. Le tout, c’est de rebondir. Quand je sors de l’OM, quand je regarde à droite, à gauche, je vois qu’il n’y a plus grand monde… Je me dis : « Ah ouais, coco, faut que tu bosses ». Dans ces moments-là, il ne faut pas craindre une chose : repartir de plus bas. Il ne faut pas mettre de l’ego ".
" Je n’avais rien fait dans le foot et quand l’OM vient te chercher et te dit que tu seras la doublure de Steve Mandanda. C’était un rêve. Je ne me suis pas rendu compte à ce moment-là de la chance que j’avais d’être à l’OM. C’est cette pression là, ça m’a beaucoup servi. Pour rien au monde, je changerai quelque chose à ma carrière et à mon passage à l’OM. C’est ce qui m’a permis d’être ce que je suis aujourd’hui. Mais les gens doivent se rendre compte de la manière dont on vit et du contexte que je vis : pendant dix ans, au centre, tu es assisté, t’arrives et là, à 18, 19 ans, tu découvres tout : comment te faire la cuisine tout seul, faire ton ménage. Tu gagnes beaucoup d’argent. Tu te découvres. Vous savez, je n’ai pas eu la même jeunesse que mes copains d’Évreux. Qui étaient au quartier. Moi non, c’était 7 h 30 debout 22 h coucher, de 11 ans à 18 ans. Et à 18 ans, on te lâche dans la nature et tu te découvres. Ce n’est pas donné à tout le monde de rester focus. J’ai fait mes erreurs là-bas. Je n’étais pas prêt, tout simplement. Le tout, c’est de rebondir. Quand je sors de l’OM, quand je regarde à droite, à gauche, je vois qu’il n’y a plus grand monde… Je me dis : « Ah ouais, coco, faut que tu bosses ». Dans ces moments-là, il ne faut pas craindre une chose : repartir de plus bas. Il ne faut pas mettre de l’ego ".