«On est entré dans le stade pacifiquement. On s'est regroupé, on a chanté de manière totalement pacifique. On a été éjecté de la tribune comme des animaux, à coups de matraque par les CRS, d'ailleurs ça a été filmé. Ils sont arrivés avec des boucliers, ils ont chargé direct, il y a eu aucun dialogue. Ils nous ont matraqués, ils nous ont virés du stade comme des animaux. C'était impossible de dialoguer. On a été menotté comme des criminels, avec des bracelets de menottes hyper serrés, j'en ai encore les marques. Dix-huit heures de garde à vue, on va prendre des années d'IDS (interdition de stade). Y'en a plein le cul, y'en a plein le cul... (...) Nous, on a décidé de ne plus respecter les arrêtés, c'est fini. On ne se soumet plus, on ne se laissera pas voler notre football. Quitte à devenir des martyrs, quitte à finir en taule, on ne se soumet plus. Les chaînes de télé et la LFP utilisent notre image pour promouvoir le foot français, on profite de notre ambiance, de notre travail, on filme les tifos, les fumigènes et à l'arrivée on nous envoie en taule, c'est quoi ça ?» a confié le leader des Ultramarines à 20 minutes.
Girondins de Bordeaux : éjectés comme des malpropres, les Ultramarines haussent le ton
Lundi 5 Février 2018 09:13 - écrit par Le Footeux