Gervais Martel qui a connu quelques relégations avec Lens, a conseillé Angers SCO pour son avenir


Jeudi 27 Avril 2023 09:22 - écrit par

Alors que sa descente en Ligue 2 ne fait guère de doutes depuis trop longtemps, le SCO d'Angers a, en principe, anticipé son budget et d'autres choses encore. C'est ce qu'espère Gervais Martel, ancien président du RC Lens et victime de quatre relégations avec le club Artésien.



Angers SCO n'est pas encore mathématiquement relégué en Ligue 2 mais devrait l'être ce week-end s'il perd des points à Rennes.

L'issue ne fait guère de doutes depuis de nombreuses semaines en raison de résultats catastrophiques sanctionnée par une solide place de lanterne rouge. Le club angevin a logiquement acté sa relégation depuis un certain temps.

C'est ce qu'espère Gervais Martel, ancien président du RC Lens qui, en presque 30 ans chez les Sang-et-Or, a connu quatre descentes avec les nordistes (1989, 2008, 2011, 2015).

Bien placé pour conseiller le SCO, Martel espère que le club angevin a anticipé pas mal de choses comme son budget.

L'essentiel de prendre de l'avance en coulisses quand la descente en L2 est inévitable

"Quand je suis arrivé à la présidence en 1988, le championnat avait commencé depuis cinq semaines et nous étions derniers avec cinq points de retard sur l'avant-dernier. La messe était dite, déjà... J'avais essayé de faire venir un ou deux joueurs, mais cela n'avait pas fonctionné : l'équipe était trop insuffisante. Au fond, on s'est préparé assez vite à la descente. (...).

Le SCO d'Angers a capitalisé sur le temps depuis lequel il sait que la L2 est inévitable pour prendre un peu d'avance ? J'espère pour lui, sinon ça en ferait un âne. J'ose imaginer que ça fait longtemps qu'il a préparé un budget Ligue 2, avec la réduction des droits télé et des recettes.

Le SCO va bénéficier d'une aide à la relégation de la Ligue mais n'aura pas comme en Angleterre, le maintien de ses droits télé pendant un an. Il aura plus qu'un club de L2 mais pas autant qu'un club de L1".


Des conseils qui ne garantiront pas un retour immédiat dans l'élite. Mais bons à prendre pour le SCO d'Angers, auteur d'une saison cauchemardesque sur toutes les lignes.