Ce joueur va prendre conscience à l'âge de 28 ans de ses capacités. Avant d'arriver à METZ, il était à STRASBOURG. Là-bas, il était toujours discuté, et mis en position d'infériorité. A force, ben... on finit par le croire. Ce séjour à STRASBOURG sera pour lui un véritable cauchemar.
Manifestement, il ne faisait pas partie des plans de l'entraîneur en place, M. DEMERGUE. Ce dernier ne voulait même pas le faire jouer en D3. En 1974, MULHOUSE va lui faire des propositions au moment ou les dirigeants strasbourgeois étaient décidés à s'en séparer.
Et puis, BARTH, le gardien messin s'est blessé. Le malheur des uns... Surtout que les messins se sont rappelés qu'il avait arrêté 2 pénaltys en Coupe de France contre leur équipe, bah oui, ça laisse des traces.
Manifestement, il ne faisait pas partie des plans de l'entraîneur en place, M. DEMERGUE. Ce dernier ne voulait même pas le faire jouer en D3. En 1974, MULHOUSE va lui faire des propositions au moment ou les dirigeants strasbourgeois étaient décidés à s'en séparer.
Et puis, BARTH, le gardien messin s'est blessé. Le malheur des uns... Surtout que les messins se sont rappelés qu'il avait arrêté 2 pénaltys en Coupe de France contre leur équipe, bah oui, ça laisse des traces.
Et ils l'ont sollicité. Par contre l'accueil a été plutôt .... froid par M. VERNIER l'entraîneur d'alors. "Voilà le nouveau gardien. Ce n'est pas une lumière mais il faut faire avec ce que l'on a." Sympa comme accueil non ? Heureusement, Georges HUART a repris le club en main. Et ca a tout changé. Il verra qu'à METZ, les dirigeants sont des hommes formidables.
Et comme le dit Ivan CURKOVIC : " Un gardien doit être comme une pile électrique à courant alternatif. Il doit être tendu dans l'action et relâché quand il n'est pas sollicité.". Eh... il n'a pas tort Ivan. Pour lui, son idole, c'est Sepp MAIER, il a toujours habité à STRASBOURG ou à METZ, on peut le comprendre.
A METZ, il y a une forte amitié entre les joueurs, lui, par exemple, est toujours avec BARTH (alors qu'il vient de prendre sa place), et les joueurs s'entendent formidablement. Pour parler de ses qualités, c'est simple, sa taille : 1,87 m, dans ses 18 mètres, ça aide. Ses défauts... ben sa taille, pour les balles à ras de terre, c'est moins évident.
A METZ, il y a une forte amitié entre les joueurs, lui, par exemple, est toujours avec BARTH (alors qu'il vient de prendre sa place), et les joueurs s'entendent formidablement. Pour parler de ses qualités, c'est simple, sa taille : 1,87 m, dans ses 18 mètres, ça aide. Ses défauts... ben sa taille, pour les balles à ras de terre, c'est moins évident.
Mais s'il est si bon que ça, il devrait jouer en équipe de France... mais oui, monsieur, c'est exactement ce qui va se passer. Le 23 février 1977, l'équipe de France rencontre la RFA. C'est bien lui qui sera dans les buts français. Ca tombe bien, en face, il y a un certain Sepp MAIER.
Et la FRANCE va l'emporter 1-0 avec un but de ROUYER. Et sa note : 8. Et le commentaire : "Pour ses débuts internationaux, le gardien messin a confirmé ses qualités qui sont maintenant connues : sa présence physique sécurisante pour la défense, sa sûreté et ses réflexes." Que dire de plus... si ce n'est que se rendre compte qu'il est dommage d'avoir attendu si longtemps.
Vous le voyez sur la photo, à côté de lui, ce n'est pas FANTOMAS, rassurez-vous, c'est Patrice RIO qui était handicapé par une blessure au nez (ce qui ne l'a pas empêché de contrer Dieter MULLER...). J'imagine qu'à STRASBOURG, ils doivent s'en mordre les doigts.
Et la FRANCE va l'emporter 1-0 avec un but de ROUYER. Et sa note : 8. Et le commentaire : "Pour ses débuts internationaux, le gardien messin a confirmé ses qualités qui sont maintenant connues : sa présence physique sécurisante pour la défense, sa sûreté et ses réflexes." Que dire de plus... si ce n'est que se rendre compte qu'il est dommage d'avoir attendu si longtemps.
Vous le voyez sur la photo, à côté de lui, ce n'est pas FANTOMAS, rassurez-vous, c'est Patrice RIO qui était handicapé par une blessure au nez (ce qui ne l'a pas empêché de contrer Dieter MULLER...). J'imagine qu'à STRASBOURG, ils doivent s'en mordre les doigts.
En 1980, il change de crémerie. Le voici à NICE. Cette équipe souhaitait revivre la période MOLITOR, REVELLI, LOUBET, ADAMS, KATALINSKI... bonne idée, et donc il a été sollicité ainsi que CURBELO, ZAMBELLI et NOGUES. Après le départ de Carlo MOLINARI, les relations à METZ n'étaient plus les mêmes. Ce qui est curieux, c'est qu'un même joueur fera la même démarche et pour les mêmes raisons, au même moment, c'est Patrick BATTISTON qui quittera METZ en 1980 pour St ETIENNE.
1982, il va signer à MULHOUSE. Il se sentait un peu chassé d'un milieu qu'il avait tant aimé. Terminé la D1, place à la D2. Mais il savait qu'en allant à MULHOUSE, il allait trouver un système de jeu agréable, celui de Jean Marc GUILLOU. Mais clairement, il a été poussé dehors. Et retraverser la France dans l'autre sens ne le gêne pas. Il est philosophe et pense déjà à l'après football. Cool. Il a raison.
Il terminera sa carrière au FC YONNAIS. Vous l'avez certainement reconnu, un grand bravo à André REY !
Il terminera sa carrière au FC YONNAIS. Vous l'avez certainement reconnu, un grand bravo à André REY !