Eric Roy envoie un scud bien salé à Florent Batta et ses collègues après Brest - Toulouse


Lundi 23 Septembre 2024 09:11 - écrit par



Très bonne semaine pour le Stade Brestois. Après son succès historique en Ligue des Champions face au Sturm Graz (2-1), Brest s'est imposé, ce dimanche, face au Toulouse Football Club pour le compte de la 5ème journée de Ligue 1. Un succès 2 à 0 qui permet au SB29 de remonter à la 11ème place du championnat.

De cette rencontre, on retiendra le premier but de Mama Baldé depuis son arrivée en provenance de l'Olympique Lyonnais, la première réalisation de Romain Faivre depuis son retour au SB29, et surtout l'expulsion de Eric Roy qui était très remontré contre une décision (pénalty accordé au TFC sur une faute de Mathias Pereira Lage) de l'arbitre de la rencontre, Florent Batta.

"On a vu le ralenti. Tout le monde peut avoir un avis différent, mais, pour moi, ce n’est pas penalty. Je l’ai dit au 4e arbitre. Je lui ai dit que je n’étais pas d’accord avec la décision. Comme on n’a pas le droit de pas être d’accord, il a appelé l’arbitre de centre qui est alors venu pour me mettre un carton jaune. Quand tu sanctionnes quelqu’un, tu lui dis le pourquoi du comment. (...) Ça m’a rendu encore plus furieux. J’ai demandé au 4e arbitre pourquoi il ne me parle pas. Le seul truc qu’il a fait, c’est de le rappeler pour me mettre un rouge.", a confié Eric Roy dans des propos relayés par Ouest France.

Un manque de dialogue, un autoritarisme du corps arbitral que Eric Roy a également tenu à souligner. Pour matérialiser ce problème, le coach du Stade Brestois a comparé l'arbitrage à la française avec celui qui se pratique sur la scène européenne.

"J'ai connu l'arbitrage de ce premier match de Ligue des champions et j'ai vu le management du quatrième arbitre qui était exceptionnel dans sa manière de parler, de dédramatiser, même si on n'a pas été d'accord plusieurs fois sur des situations. (...) Mais là, au lieu d'engager un dialogue, ben non c'est des sanctions qui tombent tout de suite. Il y a le très haut niveau et puis après il y a la Ligue 1, c'est toujours pareil."