C'est aussi la tête et les jambes. Il a d'ailleurs hésité entre le sort professionnel et le professorat de maths. C'est peut-être cette double vision qu'il avait du jeu, qui en a fait un meneur de jeu sur le terrain. Il commence sa carrière à SARAJEVO, oui, papyfoot a oublié de vous dire, il est yougoslave. Au début, il jouait pieds nus des journées entières et un beau jour, le club des cheminots a fait passé une annonce de recrutement dans un journal. Il a répondu comme une centaine de gamins. Et bingo, il a été convoqué le lendemain. A l'époque, il s'était dit, "si je m'inscris au club, je pourrai voir les matchs gratuitement". Ben non, il a bien été repéré, et comme beaucoup de jeunes, il a du faire un choix entre les études et le football. C'est toujours le même problème qui revient... une sorte de pari sur l'avenir.
A ce moment, on lui a proposé un contrat qui lui permettait d'apporter plus d'argent à la maison que son père. Mais la vie de footballeur en Yougoslavie n'a rien à voir avec ce que l'on connaît en France : contrôles de vie privée dès le mercredi, même à la maison, sorties surveillées par les supporters. Puis en 1970, il accepta une proposition de STRASBOURG. A cette époque le RACING avait fusionné avec les PIERROTS DE STRASBOURG. Le club s'appelle dorénavant le RPSM, le RACING PIERROTS STRASBOURG-MEINAU.
Son premier match, il le joua sur la touche. Le président du club l'avait fait venir, pour le montrer au public. Il a refusé, pour lui, les joueurs ne sont ni des vedettes, ni des bêtes de foire.
Son premier match, il le joua sur la touche. Le président du club l'avait fait venir, pour le montrer au public. Il a refusé, pour lui, les joueurs ne sont ni des vedettes, ni des bêtes de foire.
En Yougoslavie, il jouait avant-centre, mais comme à VALENCIENNES, il jouera milieu de terrain. Quand il perd, il se dit qu'il va arrêter le football. Il se prend la tête et voudrait commencer tout de suite le match suivant. Mais encore une fois, c'est le matheux qui parle, qui raisonne logiquement, et qui tire toujours des leçons de ses échecs.
En fait quand on l'entend parler, on se dit qu'il ferait un excellent entraîneur (il fera une belle carrière également). Il avait notamment été sélectionneur de la Yougoslavie puis du Japon. Il s'appelle IVICA OSIM...
Papyfoot voulait rendre hommage à l'excellent Ivica Osim, qui nous avait malheureusement quitté le 1er mai 2022...
En fait quand on l'entend parler, on se dit qu'il ferait un excellent entraîneur (il fera une belle carrière également). Il avait notamment été sélectionneur de la Yougoslavie puis du Japon. Il s'appelle IVICA OSIM...
Papyfoot voulait rendre hommage à l'excellent Ivica Osim, qui nous avait malheureusement quitté le 1er mai 2022...