Le verdict de la DNCG est tombé mardi soir. Les Girondins de Bordeaux sont rétrogradé en National à titre conservatoire. Ce mercredi, le club a annoncé faire appel de cette décision dans un communiqué.
"C'est avec consternation que le FC Girondins de Bordeaux prend acte de la décision de la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) prononçant la rétrogradation administrative du club en National 1."La sanction était à prévoir et l'heure n'est plus à la consternation mais plutôt à trouver des solutions pour sortir le club d'un profond gouffre qui ne cesse d'enfoncer le club depuis plusieurs mois déjà.
"Le club fait bien évidemment immédiatement appel de cette décision."
Un manque clair de garanties
Le fait est que les dirigeants bordelais ont apporté très peu de garanties devant la DNCG. D'après les informations de 20minutes, le gendarme financier du football français demande plus de certitudes sur trois points clés, fondamentaux au maintien du Scapulaire en Ligue 2 : à savoir réduire davantage la dette des Girondins, la garantie des ventes de joueurs au Mercato ainsi que sur le remboursement.
Pour alléger le poids de la dette qui s'élève réellement à 52 millions d'euros, le président Gérard Lopez a trouvé un accord avec les fonds d'investissements King Street et Fortress pour réduire de moitié le déficit, soit 26 millions d'euros, par un système de transfert de propriété vers la société Jogo Bonito. Mais cet accord n'a pas convaincu la DNCG qui l'a jugé "insuffisant".
Ensuite, Bordeaux attend une partie de la somme du transfert d'Aurélien Tchouaméni qui vient de signer au Real Madrid (estimé de 10 à 11 millions d'euros) et probablement celui de Jules Koundé en partance de Séville (estimé à 6-7 millions d'euros). C'est le point essentiel qui a occupé la majeure partie de la réunion. Environ 40 minutes pour être exact durant lesquels la DNCG a montré ses exigences aux dirigeants bordelais : le montant des indemnités de transferts doit aller directement dans les caisses du club et non dans les poches du duo Fortress/King Street pour rembourser leur propre dette.
Bordeaux espère vendre pour plus de 40-45 millions d'euros au Mercato estival et les fonds d'investissements américains pourront faire rentrer de l'argent pour leur remboursement au moment où le club aura atteint les 22 millions de ventes. Pas avant !
Le sujet d'une lettre de garantie a également été évoqué lors de la réunion. La DNCG aimerait avoir une lettre concernant les garanties de vente de la part des investisseurs américains pour la seconde audience à venir. Affaire à suivre.
Pour alléger le poids de la dette qui s'élève réellement à 52 millions d'euros, le président Gérard Lopez a trouvé un accord avec les fonds d'investissements King Street et Fortress pour réduire de moitié le déficit, soit 26 millions d'euros, par un système de transfert de propriété vers la société Jogo Bonito. Mais cet accord n'a pas convaincu la DNCG qui l'a jugé "insuffisant".
Ensuite, Bordeaux attend une partie de la somme du transfert d'Aurélien Tchouaméni qui vient de signer au Real Madrid (estimé de 10 à 11 millions d'euros) et probablement celui de Jules Koundé en partance de Séville (estimé à 6-7 millions d'euros). C'est le point essentiel qui a occupé la majeure partie de la réunion. Environ 40 minutes pour être exact durant lesquels la DNCG a montré ses exigences aux dirigeants bordelais : le montant des indemnités de transferts doit aller directement dans les caisses du club et non dans les poches du duo Fortress/King Street pour rembourser leur propre dette.
Bordeaux espère vendre pour plus de 40-45 millions d'euros au Mercato estival et les fonds d'investissements américains pourront faire rentrer de l'argent pour leur remboursement au moment où le club aura atteint les 22 millions de ventes. Pas avant !
Le sujet d'une lettre de garantie a également été évoqué lors de la réunion. La DNCG aimerait avoir une lettre concernant les garanties de vente de la part des investisseurs américains pour la seconde audience à venir. Affaire à suivre.