Bordeaux : les déclarations fortes de Marouane Chamakh sur la situation des Girondins de Bordeaux !


Mardi 25 Mai 2021 15:40 - écrit par

Alors que les Girondins de Bordeaux ont vécu une saison très difficile à tous les étages, Marouane Chamakh a donné son avis sur son ancienne équipe.



Dans une saison 2020-2021 cauchemardesque, les Girondins de Bordeaux ont finalement terminé 12e du championnat de France après avoir été concerné par le maintien. Une saison également marquée par de nombreux problèmes extra-sportifs avec, en point d'orgue, le retrait définitif de son actionnaire King Street.

Interrogé par Eurosport, l'ancien attaquant des Marine-et-Blanc et champion de France en 2009, Marouane Chamakh (120 buts en 301 matchs) est revenu sur la situation de Bordeaux. Non sans quelques phrases fortes.

Chamakh en veut à King Street

"C'était violent. On n'a pas compris, on a essayé de comprendre ce qui se passait. Avec un peu de recul, et le film des événements, on se dit : "ce qui devait arriver est arrivé". Depuis la reprise du club (en novembre 2018, NDLR), il y a quelque chose de malsain. Ce projet de spéculation, de "trading", ça ne paie plus. Ils sont venus avec l'intention de gérer un club comme on gère une boulangerie, et pour ça c'est sûr que je leur en veux. C'est dur à avaler. Mais à deux mois de la fin de saison, alors qu'il restait quelques matches et que le club était en difficulté sportive, ce n'était clairement pas le moment propice à ce genre d'annonce. Il fallait au moins laisser le club essayer de se maintenir. (...).

Quant aux ambitions du club la saison prochaine, le Marocain ne se fait guère d'illusions. "Chaque saison, on rêve d'un retour en Ligue des champions, du Top 3, etc. Je n'espère pas grand-chose pour la saison prochaine, de toute façon il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, ça dépendra du repreneur et de ses objectifs. Maintenant, évidemment qu'on aimerait bien un investisseur qui viendrait injecter des millions dans le club. On en rêverait ! Mais pas trop fort, parce que dans ce monde opportuniste, je prends du recul et je me méfie".