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Avec Patrick Kisnorbo, Troyes s'est tiré une balle dans le pied


Jeudi 13 Avril 2023 18:08 - écrit par


L'ESTAC Troyes de Patrick Kisnorbo se rapproche à grands pas de la Ligue 2. Le résultat d'une gestion qui frise le ridicule.



8 novembre 2022, Bruno Irles est démis de ses fonctions d'entraîneur de l'ESTAC Troyes. Rien de surprenant compte tenu du début de saison compliqué du club troyen. Pour le remplacer, on s'attendait à l'arrivée d'un entraîneur qui connait la Ligue 1, ou du moins qui avait de la bouteille. Finalement les dirigeants de l'ESTAC ont fait marcher le réseau City Group en nommant un illustre inconnu, Patrick Kisnorbo. Un pari qui s'avère totalement perdant. 

18e de Ligue 1 avec 7 points de retard sur le premier non relégable Brest, Troyes a déjà un pied en Ligue 2 au regard de la dynamique actuelle. Incapable de battre des concurrents directs au maintien, l'ESTAC n'a quasiment plus aucune chance de se maintenir au regard du calendrier : Marseille, Nantes, Nice, Paris, Rennes, Strasbourg, Angers et Lille. 5 équipes qui vont lutter pour une place européenne sur les 8 derniers matchs. 

Les effets pervers d'appartenir à City Football Group

Patrick Kisnorbo est-il le responsable ? Non, ce sont les dirigeants de Troyes qui ont placé l'Australien aux mannettes. Nommer un entraîneur inexpérimenté n'est pas en soi un problème. Franck Haise (Lens) et Régis Le Bris (Lorient) prouvent que des novices au haut niveau sont capables de réaliser de belles choses. 

Le problème est d'avoir nommé en cours de saison un novice, qui ne parle pas français et qui a fait ses classes dans un pays où le niveau footballistique est faible. Un pari qui était voué à l'échec et qui se confirme. Le bilan de Kisnorbo est tout simplement catastrophique avec 7 points en 15 matchs de L1, soit 2 fois moins que Bruno Irles avec le même nombre de matchs.

Patrick Kisnorbo est tout simplement la matérialisation de la stratégie de City Group qui utilise ses clubs satellites comme laboratoire, pouponnière et zone de délestage pour joueurs en manque de temps de jeu. 

En tout cas une chose est sûre, Patrick Kisnorbo n'est clairement pas l'homme de la situation, et ce n'est pas Adil Rami qui dira le contraire : "Si le message du coach est audible et passe encore ? Je me pose la même question (rires) ! Je vais botter en touche parce qu'il me reste 8 matchs avec ce coach et si je peux avoir le maximum de minutes... En plus j'ai beaucoup moins de crampes donc ce n'est pas le moment", a t'il déclaré au micro de Prime Vidéo. 



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