On a cru qu'il n'allait jamais y arriver. Après tout certains bons joueurs ne se sont pas fondus dans la philosophie du club. L'Atletico Madrid a pensé à s'en séparer plus d'une fois. Diego Simeone a même un jour parlé de lui au passé. Aujourd'hui il ne sort plus du onze de départ. Thomas Lemar a su renverser son destin dans l'un des trois plus grands clubs d'Espagne. Si aujourd'hui l'Atletico vit une saison extraordinaire, caracole en tête de la Liga, et sera un adversaire de taille pour la C1, il le doit aussi au travail de l'international français. Ce n'était pourtant pas gagné...
Arrivé en grande pompe à l'été 2018 après son titre de champion du monde avec l'équipe de France, Thomas Lemar avait bien commencé sa carrière madrilène, empochant au passage une Supercoupe d'Europe. Mais sur la durée, il a eu beaucoup de mal à briller avec des statistiques indignes de son statut. La deuxième saison, il n'a livré aucun but et aucune passe décisive en 29 apparitions en championnat. De quoi voir venir le plus gros flop économique de l'histoire de l'Atleti (70 millions d'euros).
Mais tout a changé cette saison. L'Atletico Madrid s'est renforcé avec Luis Suarez et Yannick Ferreira-Carrasco en attaque. Si Diego Simeone a d'abord déploré le départ de Thomas Partey à Arsenal à la fin du mercato estival, il ne se doutait probablement pas que le numéro 11 allait renaître de ses cendres. Titulaire depuis trois mois, il a bénéficié du changement de système tactique de l'argentin en 3-5-2.
Arrivé en grande pompe à l'été 2018 après son titre de champion du monde avec l'équipe de France, Thomas Lemar avait bien commencé sa carrière madrilène, empochant au passage une Supercoupe d'Europe. Mais sur la durée, il a eu beaucoup de mal à briller avec des statistiques indignes de son statut. La deuxième saison, il n'a livré aucun but et aucune passe décisive en 29 apparitions en championnat. De quoi voir venir le plus gros flop économique de l'histoire de l'Atleti (70 millions d'euros).
Mais tout a changé cette saison. L'Atletico Madrid s'est renforcé avec Luis Suarez et Yannick Ferreira-Carrasco en attaque. Si Diego Simeone a d'abord déploré le départ de Thomas Partey à Arsenal à la fin du mercato estival, il ne se doutait probablement pas que le numéro 11 allait renaître de ses cendres. Titulaire depuis trois mois, il a bénéficié du changement de système tactique de l'argentin en 3-5-2.
Thomas Lemar est titulaire dans le milieu à cinq de l'Atletico depuis trois mois
Lemar joue dans l'axe du milieu de terrain aux côtés de Koke. Il brille entre autres par son abnégation et son travail défensif. Plus épanoui que jamais, c'est peu dire qu'il a parfaitement assimilé la philosophie de jeu de l'Atletico Madrid. Au point d'affirmer "qu'il avait enfin l'ADN de l'Atletico". Bien parti pour remporter le titre en Espagne cette saison, Thomas Lemar sait que ce regain de forme dans l'un des clubs les plus exigeants de la planète pourraient lui permettre de retrouver l'équipe de France.
Absent de la sélection tricolore depuis le 14 novembre 2019, l'ancien monégasque sait que sa belle saison avec les Colchoneros pourrait lui redonner une place dans les 23 de Didier Deschamps. "Mon absence ? C’était logique. Je ne jouais plus et quand je jouais je n’étais pas bon, a-t-il lâché il y a peu de temps. Ça ne m’a pas fait baisser les bras. (...). Les messages que je passe c’est sur le terrain, montrer que je suis présent, que je ne lâcherai pas. Mon idée ? Aller à l’Euro".
S'il continue à enchaîner les masterclass aussi bien en championnat qu'en Ligue des Champions (contre Chelsea notamment en février), le sélectionneur français aura bien du mal à s'en priver.
Absent de la sélection tricolore depuis le 14 novembre 2019, l'ancien monégasque sait que sa belle saison avec les Colchoneros pourrait lui redonner une place dans les 23 de Didier Deschamps. "Mon absence ? C’était logique. Je ne jouais plus et quand je jouais je n’étais pas bon, a-t-il lâché il y a peu de temps. Ça ne m’a pas fait baisser les bras. (...). Les messages que je passe c’est sur le terrain, montrer que je suis présent, que je ne lâcherai pas. Mon idée ? Aller à l’Euro".
S'il continue à enchaîner les masterclass aussi bien en championnat qu'en Ligue des Champions (contre Chelsea notamment en février), le sélectionneur français aura bien du mal à s'en priver.