La décision était attendue, elle est tombée ce mardi, Noël Le Graët a démissionné de son poste de président de la Fédération Française de Football. Un dénouement qui était inévitable au regard des nombreuses casseroles aux fesses du nouveau représentant de la FIFA à Paris.
Néanmoins Noël Le Graët ne compte pas en rester là, puisque le président démissionnaire de la FFF demandera en justice "l'annulation" du rapport d'audit diligenté par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qu'il compte "poursuivre en diffamation".
La ministre des sports n'a pas tardé à réagir à la charge de Noël Le Graët. Sur RTL, elle est en effet restée droit dans ses bottes et a qualifié l'attitude de l'ex dirigeant de la FFF, d'affligeante.
“Je n'ai jamais insulté personne. Je suis restée polie. Je ne l'ai jamais accusé de harcèlement. C'est la qualification prononcée par le procureur quand il décide d'ouvrir cette enquête. Cette stratégie de défense ne dupe pas grand monde. Je pense que nous avons fait un travail très approfondi et je ne laisserai pas dénigrer le travail qui a été fait.”, a déclaré la ministre avant de poursuivre.
“J'ai restitué les propos qui ont été écrits dans la synthèse du rapport. La mission évoque des propos et des SMS émanant bien de Mr Le Graët, ambigus pour certains, à caractère clairement sexuel pour d'autres. C'est un travail de signalement au procureur, sans qualifier nous-même les faits, puisqu'il ne nous appartient pas de le faire. C'est le procureur qui le 16 janvier a décidé qu'il y avait matière à ouvrir une enquête. (...) Clairement, avec ce certain nombre de choses, il est évident qu'il n'avait plus la légitimité nécessaire pour représenter et administrer cette fédération.”
Néanmoins Noël Le Graët ne compte pas en rester là, puisque le président démissionnaire de la FFF demandera en justice "l'annulation" du rapport d'audit diligenté par la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra, qu'il compte "poursuivre en diffamation".
La ministre des sports n'a pas tardé à réagir à la charge de Noël Le Graët. Sur RTL, elle est en effet restée droit dans ses bottes et a qualifié l'attitude de l'ex dirigeant de la FFF, d'affligeante.
“Je n'ai jamais insulté personne. Je suis restée polie. Je ne l'ai jamais accusé de harcèlement. C'est la qualification prononcée par le procureur quand il décide d'ouvrir cette enquête. Cette stratégie de défense ne dupe pas grand monde. Je pense que nous avons fait un travail très approfondi et je ne laisserai pas dénigrer le travail qui a été fait.”, a déclaré la ministre avant de poursuivre.
“J'ai restitué les propos qui ont été écrits dans la synthèse du rapport. La mission évoque des propos et des SMS émanant bien de Mr Le Graët, ambigus pour certains, à caractère clairement sexuel pour d'autres. C'est un travail de signalement au procureur, sans qualifier nous-même les faits, puisqu'il ne nous appartient pas de le faire. C'est le procureur qui le 16 janvier a décidé qu'il y avait matière à ouvrir une enquête. (...) Clairement, avec ce certain nombre de choses, il est évident qu'il n'avait plus la légitimité nécessaire pour représenter et administrer cette fédération.”