En 1952 nous sommes à FRESNES SUR ESCAUT, et ce père de famille le voit jouer sur un terrain vague avec son frère. Les trois quarts de la journée, il est mineur de fond; le dimanche il joue du bandonéon dans les fêtes familiales. Ce papa a été dans les années 20 un arrière gauche renommé, mais sa rotule lui posait trop de problèmes.
Il aimerait tant que ses fils poursuivent cette carrière footballistique. Malheureusement, quand notre joueur commencera à jouer à NUNGESSER, ce papa ne pourra pas voir jouer son fils, car il sera silicosé à 100%.
Il aimerait tant que ses fils poursuivent cette carrière footballistique. Malheureusement, quand notre joueur commencera à jouer à NUNGESSER, ce papa ne pourra pas voir jouer son fils, car il sera silicosé à 100%.
Mais pour l'instant il n'est pas encore question de blessure. Avant-centre de 13 ans à FRESNES SUR ESCAUT, il sera vite repéré par les dirigeants valenciennois. Il sera sélectionné avec les Cadets du NORD, et jouera la finale face au Sud-Est au Parc des Princes. 1ère année junior, il devient arrière central, et fera partie de la sélection qui va disputer un tournoi international à ISTANBUL avec dans le groupe MOLITOR et TRIANTAFILOS.
2nde année junior, il est appelé dans l'équipe pro à 18 ans. Son premier match, il s'en rappelle très bien, c'était à AJACCIO. VALENCIENNES va l'emporter 4-1. En 69-70 il part au Bataillon, mais continue à jouer les rencontres avec VALENCIENNES.
Saison 71-72, VALENCIENNES est en D2. Il joue un match à PARIS JOINVILLE. Entorse du genou et opération du ménisque. Le début des ennuis. Saison 72-73, ça va un peu mieux. Il joue dans l'axe avec Michel JOLY. Mais l'équipe descend en D2.
Saison 71-72, VALENCIENNES est en D2. Il joue un match à PARIS JOINVILLE. Entorse du genou et opération du ménisque. Le début des ennuis. Saison 72-73, ça va un peu mieux. Il joue dans l'axe avec Michel JOLY. Mais l'équipe descend en D2.
Saison 1974-1975, il joue toutes les rencontres, mais soudain à METZ en Coupe de FRANCE, choc avec RASTOLL, cette fois-ci c'est le second ménisque. Opération, rééducation, il ne peut plus jouer régulièrement. Il aurait tant aimé retrouver son poste, mais voilà la pelouse va s'écarter de plus en plus. Du coup, il passera son diplôme d'entraîneur.
Un grand bravo à ce joueur courageux comme beaucoup de valenciennois. Vous l'avez reconnu, c'est JEAN PIERRE KUSKOWIAK !
N'hésitez pas à voir ou revoir les articles sur COUMBA, METSU, FUGALDI, OSIM, GARCERAN...
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