Son truc c'était le football plaisir, il aimait jouer, mais de là à devenir professionnel... son début de carrière sera très compliqué. C'est vraiment l'histoire d'un miraculé, entre les opérations et le service militaire (au Bataillon de Joinville). Nous sommes en 1962, en pleine guerre d'Algérie et à cette époque les militaires étaient directement envoyé là-bas. Puis ces pépins de santé, mais pas des petits pépins, il enchaînera 3 occlusions intestinales, en fait il était gravement malade. Envisager une carrière professionnelle dans ces conditions, c'est un peu surréaliste. Et pourtant !!!
Et pourtant, il va enchaîner les matchs avec les professionnels. Quel plaisir de jouer avec Marcel AUBOUR dans les buts, Louis CARDIET en défense, RODIGHIERO ou encore TAKAC en attaque. RENNES remportera la Coupe de France en 1965 avec une finale rejouée contre SEDAN. Il aura participé à tous les matchs de qualification, notamment cette fabuleuse demi-finale contre les Verts de HERBIN et de MEKHLOUFI, avec une victoire nette 3-0, jusqu'à cette première finale qui se soldera par un match nul 2-2. Son manque de forme à ce moment, l'empêchera de participer à cette finale rejouée (et gagnée). C'est Jean Pierre BRUCATO qui le remplacera. Par contre en 1971, cette fois-ci il ne loupera pas le coche. Il remportera la finale de cette même Coupe face à l'Olympique LYONNAIS de DI NALLO, DOMENECH ou encore CHIESA. Vous le voyez ci-dessus, il est entre GARCIA et AUBOUR. Au passage, vous aurez certainement reconnu ce petit jeune accroupis, un certain Raymond KERUZORE.
Puis à l'âge de 32 ans, lors d'un match, il sortira sur civière. Ce sont bien les dirigeants et l'entraîneur qui vont prendre la décision (pour lui) d'arrêter sa carrière après 367 matchs à son actif avec le STADE RENNAIS. Bon, pas cool... mais admettons. Il va enchaîner sur une carrière d'entraîneur à RENNES bien sûr (saison 1972-1973). Il emmènera courir les petits jeunes comme KERUZORE, ARRIBART ou encore HIARD. Nous voici en 1975. Et le scandale, il sera brutalement licencié (de manière assez inélégante). Et là, grosse colère chez Papyfoot, un licenciement pour un joueur qui a fait toute sa carrière dans un même club, qui aura joué 367 matchs. Non, vraiment pas cool. Cette longue histoire portera finalement préjudice au club, puisqu'il descendra en D2.
Résultat, il poursuivra sa carrière d'entraîneur à TROYES, GUINGAMP, ANGERS puis NIORT.
Résultat, il poursuivra sa carrière d'entraîneur à TROYES, GUINGAMP, ANGERS puis NIORT.
On le retrouvera plus tard à SOCHAUX ou il deviendra responsable du Centre de Formation. Et il aura des résultats avec ses pitchounes... Mai 1983 avec une victoire en GAMBARDELLA avec pleins de jeunes prometteurs. La politique du FC SOCHAUX doit cadrer avec le contexte social d'une région en crise. Une seule solution : la formation. Le défi à relever est de taille, mais c'est ce genre de situation qu'il apprécie. On le voit ci-dessus, un homme heureux !
Un grand bravo avec RENE CEDOLIN !
Un grand bravo avec RENE CEDOLIN !